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Fumay: le musée de l'ardoise Michel Paradon
31 octobre 1971, les dernières ardoisières du bassin de Fumay-Haybes-Oignies ferment définitivement leurs portes.
Avec cette fermeture des ardoisières Saint-Joseph et de la Renaissance, c’est une activité d’au moins 8 siècles qui disparait.
C’est alors que Michel Paradon, président du Foyer des Jeunes et d’Education Populaire de Fumay se donne pour tâche de préserver la mémoire de cette activité ardoisière.
Aidé par un groupe de jeunes bénévoles, appuyé par la direction des ardoisières, il collecte alors du matériel utilisé par les « scailleteux », nom donné ici aux ouvriers ardoisiers.
Les caves de l’ancien couvent des Carmélites n’étant pas utilisées, ce sont elles qui vont accueillir ces outils et autres wagonnets.
Michel Paradon démontre le fonctionnement du découpoir
Le temps de fabriquer les fiches explicatives, le musée de l’ardoise vient d’être créé.


En 2001, suite au décès de son fondateur, le musée de l’ardoise prends le nom de
« musée de l’ardoise Michel Paradon » lors d’une cérémonie à laquelle participaient sa famille ainsi que la municipalité de l’époque.
Les participants à la cérémonie
Après une période de sommeil, le musée de l’ardoise devrait rouvrir ses portes dans les prochains mois, à la fin des importants travaux actuellement en cours dans l’ancien couvent des Carmélites.

Photo l'Ardennais/ l'Union
Joseph Muccilli, adjoint au maire chargé des travaux et des espaces verts, Mathieu Sonnet, maire de Fumay, et Dominique Bernier, adjoint en charge du cadre de vie devant le chantier du couvent des Carmélites.
Le 21 Fev. 2022 à 08:38:23
bonjour je vous remercie pour ce petit reportage sur mon frere encore merci. joel
Le 21 Fev. 2022 à 11:04:34
Bonjour,
Je suis toujours intéressé par les articles concernant Fumay qui était la patrie de toute ma famille (les Limbourg, Tonon, Tramuset, Robinet, Hardas...).
Mon grand'père Jules Limbourg habitait une grande bâtisse héritée de ses beaux-parents Robinet: c'était le bâtiment technique d'une ancienne ardoisière qu'il nommait "Ste Marie". Sous les dalles de son atelier se trouvait autrefois l'entrée du puits. La maison était au bout d'une impasse; elle était bordée d'un fwégé au bord d'un plateau. Je n'ai jamais trouvé de référence à cette ardoisières dans les docts. que j'ai lus concernant Fumay.
Bien amicalement (de la part d'un descendant de Fumaciens né après-guerre au Pays-Basque.)