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Fumay: le "moulin" de Sainte-Anne
Cette bâtisse à flanc de colline, bien visible depuis la route départementale, en limites frontalières avec la Belgique et le territoire de Haybes, n’est ni une quelconque ruine d’un château, ni un moulin à vent qui aurait perdu ses ailes.
Et pourtant, on parle volontiers de cet édifice en le désignant sous le terme de "moulin" de Sainte-Anne.
Un oratoire dédié à Sainte-Anne aurait-il existé autrefois à cet endroit, à l'origine du toponyme du lieu? L'hypothèse est envisageable, en attendant la découverte d'archives qui pourraient le confirmer.
Une importante ardoisière d’origine très ancienne -l'ardoisière Sainte-Anne- ne pouvant s’étendre en bordure de route, dut stocker ses déchets d’ardoise à flanc de colline.
Pour ce faire, un bâtiment abritant un treuil fut construit, et une rampe passant au-dessus de la voie ferrée assurait la jonction avec le bâtiment.
Les wagonnets remplis de déchets, d’abord tractés par le treuil depuis l’ardoisière, étaient ensuite poussés à la main par les ardoisiers afin d’être vidés.
Après la fermeture de l'ardoisière, le bâtiment resta en place...et les intempéries participèrent activement à la dégradation de l'édifice.
Fort heureusement, la toiture fut restaurée par la communauté de communes, participant ainsi à la sauvegarde d'un pan de notre patrimoine ardoisier.
Qu'en est-il du vrai "moulin" de Sainte-Anne?
En fait, ce furent deux moulins à eau présents à proximité, en bordure du ruisseau d’Alyse.
L'un dit "moulin de la fosse", l'autre "le petit moulin" étaient situés de part et d'autre de l'ardoisière.
Extrait du plan d'assemblage de Fumay de 1825. Archives départementales des Ardennes
GL
Beaucoup d'articles consacrés à l'ardoisière du "moulin " de Sainte-Anne, mais aussi concernant d'autres ardoisières de notre région, ont été publiés. N'hésitez-pas à consulter notre secrétariat à ce propos.
Le 01 Marss 2021 à 08:14:03
Bonjour à tous.
Je suis avec attention vos articles pour illustrer l'ascendance de petits-neveux. J'ai relevé pour cette ardoisière un accident du travail
Le 19 février 1821 (acte page 429/449) Charles Joseph GOFFARD meurt écrasé par la chute d'une masse pierre. Il a 50 ans et s'est marié à Fumay le 2 décembre 1812 (page 317/418) après plusieurs années de campagne dans les troupes de l'Empire : campage d'Egypte, blessure à Wagram etc ..
Vous est-il possible de consulter le registre des délibérations du conseil municipal (si il existe toujours) à la date du 28 ocotbre 1812. Marie Philippine COUPAYE la promise, est rosière de Fumay et est dotée d'une somme de 600 francs sur le budget de la commune.
Codialemenent
Annette GODEFROY