Cahier n° 144 - Mars 2016                                                                                    Prix 10 euros

• La famille Toupet des Vignes à Givet

• Un fragment de plaque de cheminée découvert au fort de Charlemont

• Les abbés de Waulsort

• Sur la Meuse à Givet en 1756, passage de bateaux en fraude

• L'occupation russe à Givet, 1816-1818

• Le hameau et la collégiale de Molhain (suite XX)

• Vireux-Wallerand "sous la botte allemande" (suite VIII)

• Un tableau de Rubens à Givet

• Une toile de la Crucifixion en l'église de Fromelennes

• Le péage de Fumay au XVIIIè siècle

• Ennecu'di d'jouvince

• Le droit de chasse à Revin au XV ème siècle

• L'invasion allemande en août 1914, de Dourbes à Gué d'Hossus

• Haybes, un don au patrimoine local

• 1915, le Bulletin Ardennais (131 à 135)

• XVIII ème siècle, Charles François de Rivière

• Août 1914 à Vireux-Molhain, le village échappe au pire

• XIX ème siècle, une verrerie à Fumay au pied-Selle

• XIV ème siècle à Fumay, un atelier de monnayage

• XIX ème siècle à Fumay, Marie aux Vierges

Ce numéro de la revue, avant de se clore par la Table des articles parus au long de l'année 2015, présente des sujets extrêmement divers : le droit de chasse à Revin au XV°siècle ou la fraude en bateau sur la Meuse au XVIII°(François Lorent), deux tableaux analysés, l'un à Fromelennes, venant de Félixpré, et l'autre à Givet, copie d'un Rubens disparu (Jean-François Pinard), le droit de péage à Fumay au cours du XVIII° siècle (Dr.Georges Bourgeois)...

La revue s'ouvre sur une étude de Marc Belvaux présentant la famille Toupet des Vignes qui joua un rôle important à Givet, surtout Guillaume-Pierre qui fut bourgmestre à la fin du XVIII° siècle (décédé en 1781) et dont l'éloge est gravé à l'entrée du choeur de l'église Saint-Hilaire ; l'auteur présente la famille qui s'illustra tout au long du XIX° siècle tant à Givet qu'à Charleville ou à Paris.

Le centenaire de la Grande Guerre est encore évoqué : Raymond Pater revient sur l'invasion d'août 1914, mais en suivant la rive gauche de la Meuse, de Dourbes à Gué d'Hossus, tandis qu'après le rappel de l'occupation de Vireux-Wallerand et de la vie difficile au cours des années 1915-1916 (Emile Neveux), Guy Lépine rappelle la découverte et le don à la commune de Haybes de deux stèles allemandes de septembre 1914.

On trouvera encore une présentation de tous les abbés de la célèbre abbaye de Waulsort (Jean-François Pinard), et le rappel de l'occupation russe de Givet au cours des années qui suivirent la chute de Napoléon (Thierry Maquet), sans oublier la découverte des armes du Prince-Evêque de Liège Joseph-Clément de Bavière au fort de Charlemont (Alain Sartelet), ni la fin de la longue étude de l'abbé Antoine sur le hameau et la collégiale de Molhain.

Cahier n° 145 - Juin 2016                                                                                     Prix 10 euros

La gare de Vireux-Molhain (Dessin de Jean-Paul Surin)

Le confluent Virouin-Meuse, un erévolution des transports (André Majewski)

Le château de Lavaux-Sainte-Anne au XV° siècle (Thierry Maquet)

L'occupation russe à Givet (1816-1818) (Thierry Maquet)

A propos du cimetière russe à Givet (Thierry Maquet)

Les ardoisières de Oignies-en-Thiérache (Pierre Cattelain)

Plan de la Terre de Faux (François Lorent)

Une fratrie revinoise durant la 1° guerre mondiale:la famille Cochaux (Grégory Kaczmarek)

Le hameau et la collégiale de Molhain, (ch.XXV) (Abbé Pierre Antoine)

Bibliographie régionale

Notes et Archives

Eclatante sous sa nouvelle couverture, la revue Ardenne Wallonne publie son n°145 : désormais la revue présentera par la photo de sa couverture l'invitation à la découverte de l'un de ses articles principaux. Aujourd'hui il s'agit du château de Lavaux- Sainte-Anne. Situé à quelques quinze kilomètres à l'est de Givet, au-delà de Beauraing, la forteresse du XV° siècle s'est transformée, tout en conservant ses tours, en un palais renaissance au XVII° siècle, aujourd'hui musée de la chasse et de la nature : Thierry Maquet en décrit ici l'histoire médiévale à travers tours, fenêtres archère ou cannonnière, courtines et donjon...

Un article important précède cette présentation de Lavaux-Sainte-Anne. Il s'agit du « Confluent Viroin-Meuse : une révolution des transports ». André Majewski l'avait fait paraître dans le n° 63 de la revue, comme il fit paraître dans Ardenne wallonne beaucoup d'études issues de ses recherches historiques : l'introduction à son article en donne la liste importante exhumant l'histoire des deux Vireux et de leurs environs. André Majewski est décédé en mars dernier ; Ardenne wallonne a voulu en ce numéro rendre ainsi hommage à la mémoire de l'ancien maire de Vireux-Molhain et ancien professeur d'Histoire au collège du lieu.

Le souvenir de la première Guerre mondiale est évoqué par Grégory Kaczmarek à travers l'histoire de sa famille à Revin, tandis que François Lorent, toujours à Revin, étudie les plans de la Terre de Faux, d'après le plan de l'arpenteur Jacques Bernard en 1741.

Une étude importante enfin est présentée par Pierre Cattelain, conservateur de l'Ecomusée du Viroin à Treignes : « Les ardoisières de Oignies-en-Thiérache ». Ces ardoisières ne sont plus exploitées, mais s'ouvrent encore sur la rive gauche du ruisseau frontière, l'Alyse. Carrières souterraines, elles furent nombreuses à être ouvertes dès le début du XIX° siècle : Saint-Luc, L'Hamérienne, Le Trou du Diable... Près de 1.500.000 ardoises extraites en 1937 ! En union de sociétés avec les ardoisières de Fumay...

Cahier n° 146 - Septembre 2016                                                                         Prix 10 euros

L'église d'Hargnies au début du XX° siècle (photo)

A la découverte de l'église d'Hargnies - Jean-François Delarue

Le daim - Eugène comte Guyot

A propos du daim - Raphaël Abrille

Fumay : les grandes orgues de l'église Saint-Georges - et Kerst/Renault - Emmanuel Cavallo

Le folklore de Givet en 1829 - Henry Volney

Brève du passé : une matinée mouvementée (1882) - Grégory Kaczmarek

Le cimetière militaire franco-allemand des Norbertins à Oignies (Belgique) - Guy Lépine

L'année 1916 à Fumay - Elise Maucort

Bibliothèque régionale

Notes et Archives

Le numéro s'ouvre sur la présentation de l'église d'Hargnies. En effet l'intérieur de l'église vient d'être restauré, en particulier grâce à la rénovation des vitraux du choeur et du grand tableau de saint Norbert. M. Jean-François Delarue, de l'association du patrimoine d'Hargnies, présente l'histoire de l'église et de la paroisse depuis le XIV° siècle, faisant spécialement allusion à Joseph Monin, curé d'Hargnies à la fin du XVIII° siècle et lors de la Révolution, qui mit la dernière main au choeur de l'église tel qu'il est présenté aujourd'hui . Les pages centrales de la revue (couleur ) sont toutes consacrées à l'église rénovée.

Cette présentation fort importante de l'église d'Hargnies, jointe à la couverture de la revue qui lui est aussi consacrée avec une vue de l'église en perspective de la grande rue du village vers 1900, précède deux autres articles également conséquents : tout d'abord un article qui nous fait pénétrer dans le cœur des grandes orgues de l'église de Fumay, orgues du XVIII° siècle (Emmanuel Cavallo) : nul doute que le lecteur ne devienne ensuite un parfait connaisseur de toute la technique nécessaire pour réaliser un tel instrument.

Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, l'article suivant décrit le cimetière franco-allemand des Norbertins, situé à Oignies, mis en place après la bataille du Trou du Diable (26 août 1914), et le pourquoi de sa localisation (Guy Lépine).

On sera heureux, dans un tout autre domaine, de découvrir, dans le cadre de la publication de toutes les notes de chasse du comte Guyot de Montigny sur Meuse, la réflexion que M. Raphaël Abrille, du Musée de la Chasse et de la Nature de Paris, a su rédiger, réflexion complémentaire au peu d'intérêt apparent que le comte de Montigny avait exprimé dans le trop court mémoire dont il avait pourvu l'élégant cervidé.

Cahier n° 147 - Décembre 2016 Prix 10 euros

Portrait de Méhul - Edme Queneday

Editorial - Patrice Bertrand

Chronologie de la vie de Méhul dans le contexte historique - Violaine Lapeyre et P.Bertrand

Méhul à Givet : ses premières années - Violaine Lapeyre et E.Devouge

Méhul à Laval-Dieu et l'école de musique du P.Hanser - Bernard Schrub

Méhul, un compositeur dans la tourmente : Le congrès des Rois, l'opéra perdu de la Terreur (1794) - Jérome Bloch

Les lieux où vécut Méhul à Paris ; son dernier domicile : le Père-Lachaise - Claudine Bachy Jean-Marie Dubos, Patrick Oudin

Dans l'intimité d'Etienne Nicolas Méhul : lettres choisies - Vincent Hadot

Méhul : ses monuments, sa gloire locale - Evelyne Devouge-Audart

A Méhul - Clodomir Lambert

Joseph Daussoigne-Méhul et le conservatoire de Liège - Violaine Lapeyre

La Victoire en chantant : Le Chant du Départ, en contrepoint ironique - Françoise Ménagé

Les Monts du Reuil : Le jeune sage et le vieux fou - Hélène Clerc-Murgier, Pierre Daubigny

Au moment d'entrer dans l'année marquant l'anniversaire de la mort de Etienne-Nicolas Méhul, en 1817, Ardenne Wallonne consacre son premier numéro au souvenir de l'illustre musicien qui naissait à Givet cinquante-quatre ans plus tôt. La revue avait déjà publié un numéro spécial consacré à Méhul (le n°37, dont certains articles s'achèvent dans le n°38) : biographie du musicien, catalogue de ses œuvres, rapports avec Bonaparte, liens conservés avec sa cité natale, expression du « musicien-patriote » dans sa musique à l'idéal révolutionnaire (Cf. le Chant du Départ)...

Ce numéro 147 est tout autre : il parle de ses jeunes années et de sa formation musicale (ses premières années à Givet, son séjour à Laval-Dieu à l'école de musique du P.Hanser) ; il décrit les lieux qu'il fréquenta et où il travailla, à Paris et à Pantin (et son dernier domicile, au Père-Lachaise) ; à travers des lettres choisies il aborde sa vie personnelle, avant de décrire monuments et statues réalisés pour un glorieux souvenir.

On le voit, il s'agit d'un numéro où un regard nouveau, augmenté de quelques pages sur son neveu, Joseph Daussoigne-Méhul, qui devint responsable du Conservatoire de Liège, et de pages « en contrepoint ironique » au Chant du Départ, invite au long de l'année anniversaire de sa mort à redécouvrir l'âme de cet artiste de la musique, contemporain de Mozart et de Beethoven, de Rouget de l'Isle, de Gluck et de Chérubini, mais souvent bien moins connu : au-delà du Chant du Départ que d'œuvres chorales et d'opéras, révolutionnaires ou non, n'a-t-il pas réalisés...

Cette revue, au début de l'année anniversaire de son décès, présente en couverture le tableau d'Antoine Wiertz représentant Méhul. Ce tableau se trouve à la mairie de sa ville natale. Au-delà de ce regard du musicien givetois, l'ensemble des articles de ce numéro invite à découvrir l'homme qu'il fut, au cœur d'un monde bien différent du nôtre.