Cahier n° 096 - Mars 2004                                                                                       Prix 10 euros

• La chapelle Notre-Dame de la Salette à Corenne - J.P. Surin

• La fôret communale de Revin - R. Beuf

• Nos "bosquiyeux" - G. Charot

• Causon Wallon " Lé vié moulin" - "Lès lapins à lunètes" - G. Baudrez

• Lonnoy, Cloteau et Posson, marchands à Givet - J.F. Pinard

• Le 143ème RI - G. Caillez

o historique succinct de 1793 à 1914

o premiers combats (2/8/1914 - 13/9/1914)

o les premiers combats d’août 1914 et le drame de La Chapelle

• Marcel Fenaux (1897 - 1983) - H. Fenaux Pierre Viénot (1897 - 1944) - A. Viénot

• Une statue à Rièzes : Arthur Masson - J. Biadatti

• Notes & archives

• Bibliographie régionale

La forêt communale de Revin et le 148° RI

La forêt communale est de tout temps le lieu de travail de l’ardennais de la vallée de la Meuse. Egalement la source de ses revenus. Un premier article de Robert Beuf présente la forêt communale de Revin. Cette étude, réalisée il y a 25 ans, en fait le tour dans l’histoire, spécialement à partir de la Révolution : arpentages successifs, doléances vis à vis de la Maîtrise des Eaux et Forêts, sans oublier la révolte des Baliveauxen 1835. Pour terminer sur une étude de l’affutage et de l’essartage, et d’une note sur la chasse. Un second article de Georges Charot, "nos Bosquiyeux", rapelle le travail des forestiers, leurs outils l’essartage, ses lois, la manière de la pratiquer et son utilité. Rappel aussi de cette révolte des Baliveaux qui faillit mettre la région de Revin et de Rocroi à feu et à sang en 1835. Enfin, Jean-François Pinard raconte l’histoire d’une famille de marchands de bois à Givet au cours de la deuxième moitié du XVIII° siècle : "Lonnoy, Cloteau et Posson, marchands de bois à Givet".

Par son implantation à Givet, le 148° Régiment d’Infanterie a toujours intéressé l’amateur local d’histoire militaire : Guy Lidec en donne un historique succinct depuis 1793 jusqu’à 1914. Suivent un extrait d’archives militaires rappelant les combats de 1914 où s’illustra le régiment depuis Dinant (Août 14), Onhaye et Namur, jusqu’à la bataille de la Marne en Septembre, ainsi qu’une notice sur les mêmes évènements, rédigée par un témoin, Gaston Cailliez, ex-caporal du 148°.

Cahier n° 097 - Juin 2004                                                                                                                                 Prix 10 euros

• Eglise Notre Dame à Givet - C. Stroppa

• Les russes en "Ardenne Wallonne" (1814-1818) - A. Sacrez

• Registres aux causes et marchands de savon - C. Formal-Caillez

• Les dalles et inscriptions funéraires de Givet Notre Dame - J-F Goffin

• La chapelle Sainte-Croix de Fumay - G. Lorent

• Thomas Jehin, prêtre révolutionnaire J-F Pinard

• La filière d’évacuation de Herr-Agimont - H Leonard

• Le 148ème R.I.

• Le dialecte Wallon du canton de Givet - J. Waslet

Les Russes en "Ardenne Wallonne"

De 1814 à 1818, les armées de l’Europe occupèrent le territoire français, suite à la capitulation des armées de Napoléon. Parmi elles, les armées prussiennes, puis russes occupèrent les Ardennes. L’Ardenne Wallonne, de Revin à Givet, eut à vivre avec ces troupes, tout d’abord les prussiennes, qu’elle n’estima guère, puis avec les russes avec lesquelles un consensus finit par s’établir. "Ardenne Wallonne" a déjà présenté dans ses derniers numéros les M2moires de Löwenstern qui fut à leur tête à Givet et dans la région. Dans ce numéro, André Sacrez commence une étude globale sur cette implantation russes qui durera quatre années et dont les traces demeurent - y compris par des mariages - dans notre région.

Le dialecte wallon du canton de Givet

Déjà paru dans la "Revue d’Ardenne et d’Argonne" (mais en 1911 !), le texte de Jules Waslet sur le parler wallon de la région de Givet, présente un vif intérêt documentaire. Le dialecte wallon de Givet est issu, comme tous les wallons, d’une racine commune romane. Les branches se diversifièrent suivant les régions, les vallées, les isolements des plateaux... Aujourd’hui, il est largement tombé en désuétude, même si, surtout en Belgique wallonne, il est encore employé dans certains cercles attachés au passé linguistique de notre région. L’œuvre de Jules Waslet, né à Ham sur Meuse, professeur à Laon, fut de "sauver de l’oubli, au nom de la science et de la postérité, ce qui reste du langage de nos pères.". "Ardenne Wallonne" reprend cette tâche en republiant, cent ans plus tard, ces pages attachantes où plus d’un d’entre nous se retrouvera.  

  Cahier n° 098 - Septembre 2004                                                                                                                     Prix 10 euros

• Le moulin à farine de Winenne - F. Briquemont

• Les Russes en Ardenne Wallonne (1814-1818)(suite et fin) - A.é Sacrez

• Dellecolle : l’acte d’accusation - Pauffin-Thiercelet

• Le dossier criminel « Lécolle » - J. Chot

• Dellecolle et l’armée

• Le Dr.Charles Jacmart - Dr.G. Bourgeois

• Une chasse au sanglier à Montigny - E. comte Guyot

• Les deux missions du Cdt.Evrard - Jacques Mortane

• Notre exode - Guy Stroppa

• Le 148° (suite)

• Le dialecte wallon du canton de Givet (fin) - Jules Waslet

Le procès de Delecolle

Le procès révolutionnaire du Maire de Givet, Delecolle a été transcrit et commenté à diverses reprises, chaque fois selon les tendances idéologiques de l’époque. Ce numéro de la revue (et le suivant) veut simplement donner textes et commentaires, sans pouvoir donner une nouvelle mise au point qui exigerait une recherche avancée aux Archives nationales.

Ce numéro présente l’acte d’accusation (par A.Charles Pauffin-Tiercelet), la lecture que fit Joseph Chot du dossier criminel (dossier disparu dans l’incendie des archives de Mézières en 1940) et quelques pièces d’archives présentant les rapports de Delecolle avec l’armée en place à Givet en 1793.

Le prochain numéro donnera le texte de la défense de Delecolle et la présentation qu’en fit Albert Wayens dans son « Justice pour Delecolle » paru en 1989.

Le moulin à farine de Winenne

En relevant les inventaires des chambres de compte de la seigneurie d’Agimont, le Dr.Briquemont raconte les débuts de l’existence du moulin à farine de Winenne, moulin qui participa à la vie économique des villages de Winenne, Javingue, Vonêche, et de celui des Dion (de 1568 à 1798). Le moulin vivra encore tout au long du XIX° siècle et cessera ses activités de meunerie en 1950. Les moulins furent très importants pour la vie ordinaire de nos ancêtres en Ardenne wallonne : ce document et sa présentation n’en sont que plus intéressants pour le lecteur d’aujourd’hui.   

Cahier n° 099 - Décembre 2004                                                                                                                        Prix 10 euros

• Un génocide dans la Terre d’Agimont au temps de Rubens ? (1556-1662) - C. Delire

• Justificatif - F. Delecolle

• Le jugement de Delecolle

• Delecolle et l’armée (suite et fin)

• Sur Delecolle - G. Lefebvre

• La herde banale - G. Baudrez

• Pour une représentation distincte aux Etats Généraux de 1789

• Les œuvres sociales des usines du Pied-Selle en 1900 - G. Chiousse

• Une lettre de George Sand - F. Lorent

• Bone Anèye

• Désiré Linard - J.F. Pinard

• Li vî ome qui brèyait à l’mèsse di mèye-nut - M. du Tâ

Un génocide au XVI° siècle à Agimont-Givet

Au temps de Rubens, écrit le docteur Christian Delire, rédacteur de cette remarquable étude sur les terres d’Agimont au XVI° siècle, eut lieu un « génocide » dans toute la seigneurie d’Agimont-Givet. Chacun connaît les gravures de Jacques Callot sur « Les grandes misères de la guerre », réalisées vers 1635. Elles illustrent les malheurs de la Lorraine, mais c’est aussi dans toute l’actuelle Belgique, et sur ses frontières, que se déchaîna, depuis les luttes entre Henri II et les successeurs de Charles Quint , un cortège de pillages, de mort, et de malheurs, dont nous n’avons que difficilement imagination. Certains villages disparurent de la carte, les populations furent largement décimées, et la peste se chargea du reste...

En vingt pages étayées de pièces justificatives et de tableaux éloquents, C.Delire fait partager au lecteur les découvertes qu’il fit dans les archives de toutes les terres qui venaient d’échoir à Charles Quint après la vente en 1555 des terres qui furent aux Stolberg : Agimont, Rancennes, Aviet, Charnois, Heer, Feschaux, Ferrage, Finnevaux, Landrichamps, Fromelennes, Givet, Gochenée, Bourseigne...et d’autres terres proches, Vireux-Wallerand, Hargnies ... Des chiffres ahurissants en perte de population : 54% pour Agimont, 58% pour Givet Notre-Dame, 100% pour Rancennes et Charnois, Vonêche et Landrichamps... Horribles saignées dans nos villages, presque un génocide ». On comprend qu’après ces pillages et ces guerres, on fortifia Charlemont après la « Paix des Pyrénées » (1659).

Delecolle (suite et fin)

Dans ce numéro de la revue est publié le « Justificatif » que Dellecolle écrivit dans sa prison en attendant la fin de son procès. (Texte de 1795). Suit l’énoncé du jugement du tribunal de Mézières, ainsi que la note de Georges Lefebvre sur la présentation qu’en fit Joseph Chot dans son livre « Sous la coupe des sans-culottes de Givet ».