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Cahier n° 084 - Mars 2001 Prix 10 euros

• La Pointe de Givet : une frontière de compromis ? - S. Dubois
• La grande grève de Revin en 1907 - R. Lebec
• Le château des comtes de Bryas - C. Formal-Cailliez
• Au rythme des coulées - M. Dricot
• Causons wallon : Li dêrin - M. du Tâ
• La châtellenie d’Agimont-Givet (900-1555) 1 - Dr Beugnies
• Gaspard Lavocat (1794-1860) IV - E. comte Guyot
• Mémoires de captivité III - L. Feys
La pointe de Givet : une frontière de compromis ? par Sébastien Dubois
"Le doigt de la France posé sur la Meuse", la "pointe de Givet", a toujours posé question lorsqu’on regarde la quasi rectitude de la frontière linéaire de la France depuis Dunkerque jusqu’au col de Saverne : pourquoi cette excroissance ? S’il est vrai qu’en 1815 Talleyrand, au congrès de Vienne, conserva Charlemont à cause de la résistance de Bourke en face des Autrichiens, le traité des limites signé à Courtrai en 1820 conservant à la France Charlemont et la vallée nécessaire pour s’y rendre ne fit qu’entériner une situation politique qui préexistait à la Révolution. "Au nord de la pointe de Givet se trouve le seul point de contact entre le royaume de France et la principauté épiscopale de Liège, mais aussi le seul endroit par où aller du Luxembourg vers les autres provinces des Pays-Bas sans traverser le territoire liégeois" : ce carrefour est la terre neutre de Blaimont. Après avoir analysé les difficiles relations politiques entre la France et Liège d’un coté, Bruxelles et les Pays-Bas autrichiens de l’autre, par rapport aux "Chemins de Falmignoul" et à la terre neutre de Blaimont, Sébastien Dubois explique comment les traités du XVIII° siècle, à commencer par celui dit "des limites" en 1769, ont conduit à la réalisation de la frontière linéaire telle que nous la connaissons, incluant les forteresses de Mariembourg, Philippeville, Rocroi et Givet.
La Grande Grève de Revin en 1907 par René Lebec
Cette monographie est une annexe au mémoire de Maitrise présenté par l’auteur à l’Université de Reims en 1969 sous le titre "Les grèves dans les Ardennes de 1914 à 1924". La grève de 1907 à Revin, née d’un réglement patronal imposé dans les fonderies de fer sans aucune concertation avec les délégués ouvriers, débuta le 22 Avril et dura 133 jours : la reprise du travail n’eut lieu que le 2 septembre ! 208 569 journées de travail avaient été perdues pour les 1 879 ouvriers qui avaient cessé le travail. Cette grève suscita une solidarité ouvrière au niveau de tout le département, animée en particulier par "le Socialiste ardennais" qui participa largement à récolter 60000 Francs pour soulager les familles des ouvriers en grève.
Cahier n° 085 - Juin 2001 Prix 10 euros

• La chapelle N.D. de Bons-Secours à Vaucelles - J.P. Surin
• Naissance d’une industrie - C. Fonnal-Cailliez
• Les lambris de l’église Saint-Hilaire de Givet - A. Pierard
• Les origines de la famille Maucor - M. Clarinval
• D’un wallon à l’autre - J.F. Brackman
• Causons wallon : Dè ratindrai toutdi - G. Baudrez
• La châtellenie d’Agimont-Givet (900-1555) II - Dr Beugnies
• Gaspard Lavocat (1794-1860) V - E. comte Guyot
• Mémoires de captivité (suite et fin) - L. Feys
Les ardoisères de Fumay : Naissance d’une industrie
L’exploitation des carrières a toujours été l’un des principaux revenus de Pointe de Givet. Carrières de schistes, et spécialement d’ardoises à Revin et à Fumay, carrières de pierres de taille à Fépin et à Aubrives, carrières de "marbre bleu" à Chooz (la fameuse "Pierre Bleue" de Givet), ou de marbre rose ou noir à Fromelennes et à Charlemont, pour ne citer que ces principaux lieux d’extraction. Celles de Fumay, les ardoisières, remontent sans doute au Haut Moyen-Age, même si nous n’en avons les attestations écrites qu’en 1157 : il s’agit de l’autorisation accordée par l’abbé de Prüm aux moines de Signy-I’Abbaye d’extraire les ardoises sur le territoire de Fumay. La floraison d’abbayes au XlII° siècle apporte un développement considérable des ardoisières à Fumay et dans la région : la charte de Fumay, dite de "1222", réglemente les droites et usages de ces exploitations. Par la suite, les XVI° et XVII° siècles seront à nouveau au coeur de l’économie fumacienne, moteur d’un nouveau développement avec une codification du métier d’ardoisier. Cet article constitue un remarquable panorama historique, brossé par Claude FormaI-Cailliez, sur la naissance et la vie des carrières qui firent de Fumay la capitale de l’ardoise.
Les lambris de l’église Saint-Hilaire de Givet
Les deux églises principales de Givet, Saint-Hilaire et Notre-Dame, sont réputées pour leurs boiseries, spécialement celles de Saint-Hilaire qui furent apportées dans cette église au moment de la Révolution, provenant du couvent des Franciscains-Récollets de la ville. Un mémoire sur ces "lambris" de l’église Saint-Hilaire vient d’être présenté par Mademoiselle Angélique Piérard, licenciée en Histoire de l’Art à l’Université de Louvain, mémoire qui embrasse l’historique et l’iconographie de ces boiseries et aborde ensuite l’aspect technique du mobilier : c’est ce mémoire qu’Ardenne Wallonne commence aujourd’hui à publier. L’ampleur de ce travail a amené à le scinder en plusieurs parties : les pages publiées en ce numéro 85 de la revue replacent l’étude dans le contexte historique et religieux de l’époque, démarche nécessaire à la compréhension de l’iconographie des lambris.
Cahier n° 086 - Septembre 2001 Prix 10 euros

• La chapelle Sainte-Barbe, patronne des ardoisiers, à Fumay - R. Bronchart
• Comment Givet fut épargné... - V. Donau
• Les lambris de l’église Saint-Hilaire de Givet - A. Pierard
• Réflexions sur l’invention d’un Givetois en 1863 - R. Bresson
• La châtellenie d’Agimont-Givet (900-1555) III - Dr Beugnies
• Causons wallon : Sacré grand-méres - G. Baudrez
• La famille Fenaux de Givet fin - G. Verniory
• Gaspard Lavocat (1794-1860) VI - E. comte Guyot
• Les carrières de marbre de Soulme - L. Demol
Les lambris de l’église Saint-Hilaire de Givet
La plus grande partie de ce numéro de septembre est consacrée à l’étude d’Angélique Piérard sur "les lambris de l’église Saint-Hilaire de Givet’. La publication de cette étude universitaire a été initiée au n°85 par une présentation d’ordre historique de l’église Saint-Hilaire ; il s’agit ici de trente pages entièrement consacrées à la description des boiseries franciscaines qui ornent le choeur du bâtiment. Ces boiseries avaient été réalisées pour l’église du couvent des Récollets de Givet au début du XVIII° siècle. Elles furent transférées à Saint-Hilaire au moment de la Révolution lorsque le couvent fut désaffecté et lorsque l’église devint salle des fêtes. La description générale des lambris de l’église aborde l’utilité de boiseries dans un lieu tel que Saint-Hilaire, puis détaille chacun des cinq types d’encadrement qui mettent en valeur les scènes et figures sculptées, et chacun des cinq types de décors qui ornent les sept travées de boiseries non pourvues de scènes sculptées ou de figures. Ensuite, scènes bibliques et personnages religieux ou symboliques sont longuement décrits, chaque fois accompagnés d’une photo qui les restitue au lecteur. Un lexique conclut l’article pour le non-initié.
Autres articles
Les autres articles se présentent comme à l’accoutumée dans une grande diversité de sujets abordés, parmi lesquels on retiendra surtout celui qui rappelle que l’un des freins utilisés aujourd’hui par la SNCF sur ses chemins de fer, fut inventé par un Givetois, Stilmant, en 1863. On lira également avec beaucoup d’intérêt celui du colonel Victor Donau sur la manière dont la ville de Givet fut épargnée en août et septembre 1914.
Cahier n° 087 - Décembre 2001 Prix 10 euros

• La chapelle Notre-Dame de Lourdes de Willerzie - J.P. Surin
• Le chasseur ardennaislNotes de chasse - E. comte Guyot
• Comment Givet fut épargné...(suite et fin) - V. Donau
• Les croix banales - Abbé J.F. Pinard
• La brasserie de Oignies - G. Baudrez
• La châtellenie d’Agimont-Givet (900-1555) (suite et fin) - Dr L. Beugnies
• Chantons wallon : No pauve Gatte est crèvéye - F. Loriaux
• Gaspard Lavocat (1794-1860) VII - E. comte Guyot
La chasse au sanglier dans la vallée au XIX° siècle
Ardenne-Wallonne commence dans ce numéro la publication d’une partie d’un "carnet de chasse" de la fin du XIXO siècle, rédigé à Montigny-sur-Meuse par le Comte Eugène Guyot. Le Comte Guyot était lieutenant de louveterie et reprend dans son carnet tous les éléments traditionnels des "traités de la chasse" " description de la valeur du chasseur, de l’art d’élever et de conduire les auxiliaires de celui-ci (ici le chien), évocation des armes, de la taxidermie, des contraintes du climat sur l’exercice de la chasse, du vocabulaire spécifique" comme de la description des différents gibiers. Dans ce numéro 87 de la revue, place est donnée à la chasse au sanglier, considéré avec le cerf comme le plus prestigieux des gibiers. Le numéro 88 abordera la chasse au blaireau. Le comte Guyot commence par une présentation de la chasse au sanglier en Ardenne et plus spécialement dans le nord de la vallée de la Meuse au cours des trente dernières années du siècle. Puis, il aborde les moeurs de l’animal et les différentes manières de le chasser. L’ensemble de cette publication est précédé d’une présentation du carnet du Comte par l’un des conservateurs du Musée de la Chasse et de la Nature de Paris, Monsieur Raphaël Abrille, où ces carnets sont conservés.
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