Cahier n° 064 - Mars 1996                                                                                        Prix 10 euros

• La chapelle Saint Roch à Houyet - P. Ledent

• Chronique d’une industrie givetoise : Les crayons Gilbert - E. Gilbert

• Visage de la guerre dans le comté de Namur (1648-1697) vus à travers les enquêtes judiciaires - J. Léonard

• L’occupation russe à Givet de 1816 à 1818 Les Mémoires du général-baron V.I. Lowenstern - V.I. Lowenstern

• Difficultés du commerce et particularisme liégeois à Givet à la fin de l’ancien régime (suite et fin)

• La défense de la trouée des Ardennes - E. Rousseaux

• Revinois et bataille de Rocroi - F. Lorent

• Quelques monnaies wallonnnes (V) - A. Tissière

• Une usine à cuivre dans la vallée de la Houille (suite et fin) - A. Paris

• Enquête historique et statistique sur la commune de Charnois

• Foisches (suite) - abbé Antoine

• Causons wallon : Djon aime bet l’musique - A. Saladin

Le N°64 s’ouvre par une « Chronique d’une industrie givetoise » : « Les Crayons Gilbert ». Les anciens se souviennent avec nostalgie de l’usine à crayons du Petit-Givet. Pendant 115 ans cette manufacture fut l’un des fleurons de la ville. La famille Gilbert lui donna son essor et la dirigea pendant quatre générations, survivant à bien des vicissitudes, dont trois guerres. Les origines de l’entreprise remontent à 1826, elles sont liégeoises : après la fabrique de plumes à écrire et de cire à cacheter, elle s’oriente vers les crayons dès 1829 avec MM Piret et Lefebvre. Ce n’est qu’en 1836 que Léonard Gilbert prendra des parts dans l’entreprise, avant de la conduire et de la léguer à ses descendants. Chronique d’une manufacture qui portera le nom de Givet au delà des horizons de la France et de la Belgique. Et pour Ardenne Wallonne une chronique qui se continuera dans les numéros à venir.(Chronique mise en page par M.Eugène Gilbert, descendant de la famille Gilbert). Une autre chronique qui s’étendra dans les numéros suivants, celle du général-baron V.I.Löwenstern qui raconte en ses Mémoires l’occupation russe de Givet de 1816 à 1818 : l’intérêt de la publication d’un tel document est évident, témoin de ce qu’a vécu en la place de Givet un « occupant » qui fut remercié, lors de son départ, par une « épée d’honneur » offerte par la municipalité.       

Cahier n° 065 - Juin 1996                                                                                         Prix 10 euros

• La chapelle Saint-Roch à Fumay - J.P. Surin

• Joseph Ramée à Gotha (1796) : un mystérieux projet - Paul V. Turner

• L’Ardoisière Sainte-Barbe à Haybes (1885) - J. Poncelet

• Causons wallon : Qué disse ? ln coq disquèwe - L. Coupaye

• Le grand moulin banal de Fumay - C. Formal-Cailliez

• Chronique d’une industrie givetoise - Les crayons Glbert II - Léonard Gilbert directeur (1836-1866) - E. Gilbert

• Le château de Wallerand ( suite) - A. Majewski

• Pages retrouvées - Les habitants de Revin au milieu du XIXe siècle - Abbé J. Gillet

• Visages de la guerre dans le comté de Namur (1648-1697) vus à travers les enquêtes judiciaires - J. Léonard

• L’occupation russe à Givet de 1816 à 1818 - Les mémoires du général-baron V.I. Lôwenstern - V.I. Lôwenstern

• Foisches (suite et fin) - Abbé Antoine.

• A Landrichamps : souvenirs du « bout du monde » - A. Rihoux

• Echos de la chandeleur à Haybes - J. Thunus

L’architecte Joseph Ramée, né à Charlemont en 1764, est mal connu à Givet. Il est vrai que la Révolution le fit s’exiler en Belgique, puis en Thuringe, avant de gagner les Etats-Unis. Paul.V.Turner rapporte ici l’histoire d’un « mystérieux projet » d’une villa à construire à Gotha, en Thuringe, villa dont le dessin atteste l’influence sur l’architecte de Belanger et de Nicolas Ledoux. Etait-elle destinée au duc de Saxe-Gotha ou à quelque autre prince saxon ? En Thuringe ou aux Etats-Unis où le duc venait de s’établir ? Une belle page sur l’histoire d’un givetois à connaître davantage ! (traduit par Raphaël Abrille et Didier Coupaye). On lira aussi avec intérêt les « souvenirs du bout du monde » d’Anne-F.Rihoux, de Landrichamps, souvenirs de la seconde partie du XIX° siècle, et les « Echos de la Chandeleur à Haybes », de Jacques Thunus.

Cahier n° 066 - Septembre 1996                                                                           Prix 10 euros

• La chapelle de Doische - J.P. Surin

• Les racines givetoises de Jean Cocteau - P. Channeil et C. Formal-Cailliez

• Fumay et Revin. « Terres d’Empire » ? (1617)

• L’extraction des ardoises sur le territoire d’Oignies - L. Voisin

• Le moulin de la Féchère, moulin banal de Revin - F. Lorent

• Carnet de campagne en 1792 - J. Pinard

• Causons wallon : Qué disse ? ln deur mesti - L. Coupaye

• Chronique municipale de Landrichamps (1791-1820) - C. Lambert

• A la recherche d’un Carolomontois sous Louis XIV Lambert Hamoir - E. Hamoir

• L’occupation russe à Givet de 1816 à 1818 (fin) - Les mémoires du généraI-baron V.I. Lôwenstem - V.I. Lôwenstern

• Chronique d’une industrie givetoise. Les crayons Gilbert III - Jules Gilbert, directeur (1866-18884) - E. Gilbert

• Le château de Wallerand (fin) - A. Majewski

• Fumay sous la révolution - Délibérations du conseil général - L. Coupaye

Le numéro s’ouvre sur Jean Cocteau. Peu de gens savent que l’artiste poète, peintre et sculpteur, avait, par sa grand-mère paternelle des ascendances givetoises. Paul Charmeil les met en valeur, remontant jusqu’à 1653. Les deux autres articles important de ce numéro concernent l’extraction des ardoises sur le territoire de Oignies, et le moulin banal de Revin. Léon Voisin présente tout d’abord l’ardoisière de Plumière, sur le territoire de Oignies, fosse d’ardoises qui fut propriété de Hanonnet, gendre du maître de forges Nicolas Gendarme. Puis l’auteur fait le tour des autres ardoisières de Oignies. Le moulin de la Féchère, moulin banal de Revin, est présenté par François Lorent qui en rappelle l’histoire depuis le XVI° siècle et en donne plan et croquis tel qu’il se présentait au XIX° siècle. Dans ce numéro également on trouvera le début de la longue histoire de Lambert Hamoir, carolomontois, né à Charlemont sous Louis XIV, et de sa descendance. L’étude, rédigée par l’un d’entre eux, Eric Hamoir, se poursuivra dans les prochaines livraisons.

Cahier n° 067 - Décembre 1996                                                                              Prix 10 euros

• L’église Saint-Remi de Chooz - J.P. Surin

• XV e centenaire du baptême de Clovis

o Le baptême de Clovis - P. Demouy

o Sur les pas de Saint Remi dans le département des Ardennes - Abbé M. Parent

o Titulatures d’églises et Eglises Saint Remy dans et autour de la pointe de Givet - Abbé J.F. Pinard

• L’installation de la loge « Les amis réunis de Saint-Hilaire et de Notre Dame » à l’Orient de Givet - J. Khébian

• P.J. Buchez et la« science de l’Histoire » - A. Le Bras-Chopard

• Scénario militaire dans l’Entre-Sambre-et-Meuse (1735) - Marquis du Luc

• Le transport des ardoises d’Oignies - L. Voisin -*Chronique d’une industrie givetoise : les crayons Gilbert IV - Jules Gilbert, directeur (1884-1895) - E. Œlbert

• A la recherche d’un Carolomontois sous Louis XIV Lambert Hamoir Il - E. Hamoir

• Causons wallon : Qué disse ? Enne bounne escusse - L. Coupaye

• Viroinval, centre de l’Europe - M. Lebrun

L’année 1996 est celle du XV° centenaire du baptème de Clovis : la revue Ardenne Wallonne se devait de faire écho à cet anniversaire, eu égard au culte en l’honneur de saint Remi, artisan de ce baptème, dans la région de Wallonie. Patrick Demouy, maître de conférences à l’université de Reims, donne en premier le texte d’une conférence qu’il est venu faire cette année sur « Clovis l’Européen ». L’implantation du royaume franc de Clovis devait être à la source des royaumes mérovingiens que Charlemagne allait réunir en une première Europe, l’Empire carolingien. L’abbé Marcel Parent évoque ensuite les itinéraires de saint Remi dans le département des Ardennes d’où il était issu, au moins par sa mère. Puis l’abbé Jean-François Pinard rappelle les titulatures des églises de l’Ardenne wallonne dédiées à saint Remi, montrant ainsi l’importance du rayonnement de l’évêque qui baptisa Clovis jusque dans l’Ardenne française et belge. L’étude d’Armelle Le Bras-Chopard sur Philippe Buchez constitue le second article d’importance dans ce numéro : ce philosophe socialiste du XIX° siècle était né à Matagne-la-Petite en 1796. Comme Louis Blanc, il prône la création d’associations ouvrières pour combattre le mal social de l’époque, et deviendra artisan de la « science de l’Histoire », cherchant à réconcilier Raison et Révèlation.