Cahier n° 052 - Mars 1993

(Numéro épuisé)

• Moulin-Scierie de Chênelisse à Rienne - Jean-Pol Surin

• Un Arthur peut en cacher un autre - André Majewski

• Causons wallon : Li baube do capucin - Augustin Vermer

• Les lettres de Nicolas Holdrinet (II) - Jean-Françols Pinard

• Une des plus anciennes familles fumaciennes : les Cailliez - Arsène Charon

• Les Allemands à Givet

• Mémoires de Meuse (II) - Arthur Delcominette

• Inventaire du registre de la nouvelle municipa1ité de Revin (III) - François Lorent

• Monographie de Chooz (3e partie) - Abbé Antoine

« Un Arthur peut en cacher un autre », écrit André Majewski. On connaît les voyages d’Arthur Rimbaud dans la vallée de la Meuse, à Fumay et à Vireux en particulier. Sait-on qu’il fut l’ami à Vireux d’un autre Arthur, Arthur Binard, chez lequel il fit un très bref séjour avant de passer la nuit à la caserne Rougé à Givet...

Après une étude sur la famille Cailliez, de Fumay, sous l’Empire (A.Charon), la revue présente un intéressant rapport anonyme sur l’arrivée des Allemands à Givet en 1914 et l’occupation qu’ils firent de la cité dans l’année qui suivit, rapport écrit avec l’humour de l’occupé qui se moque de l’occupant, par un responsable local de la batellerie : « on raconte qu’en arrivant à Ciney, allant « nach Paris » , les Allemands demandaient s’ils pouvaient apercevoir la Tour Eiffel ! »... Parmi les textes wallons de ce numéro, on appréciera celui d’Augustin Vermer : « Li baube do capucin » : « en vos r’wêtant vosse baube m’a fait r’sov’ni di m’pauve boc... »

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Cahier n° 053 - Juin                                                                                         1993 Prix 10 euros

• Moulin - Jean-Pol Surin

• Lettres de Naturalité - Jean Bovesse

• Causons wallon : Li pougnie di strin - Jean de Diversmont

• Un homme d’Etat d’origine givetoise Jean-François Gendebien - Paul-Henry Gendebien

• Monographie de Chooz (4e partie) - Abbé Antoine

• Charlemont (1914) état des lieux avant le siège général - H. Cadollx

• Françmaconnerie et Révolution de 1848 à Givet

• Le Viroin historique - J. Quertinier

Homme d’Etat d’origine givetoise, Jean-François Gendebien participa à la Révolution brabançonne. Sa famille s’enracine dans la région de Dinant et de Givet. Avocat à Mons, député du Hainaut à Bruxelles en 1790, en lien avec Dumouriez lors de la conquête française de la Belgique...Après Fleurus, il émigre en Allemagne, revient sous le Directoire, rentre en grâce auprès de Bonaparte, retrouve enfin une place à la Chambre de La Haye au moment de la restauration de la Hollande après 1815... carrière difficile contée ici par Paul-Henry Gendebien, l’un de ses descendants.

On lira encore avec intérêt dans ce numéro une étude de Jules Quertinier sur l’histoire de la Métallurgie dans la vallée du Virouin, ainsi que le début d’une étude du général Cadoux sur le siège de Charlemont en août 1914. Enfin, la restitution d’un article de Jean Bovesse (1957) sur la famille Aux-Brebis, intéressera les historiens à propos des « Lettres de naturalité ».

Cahier n° 054 - Septembre 1993                                                                             Prix 10 euros

• Moulin de Sart-Custinne, dit "de Vencimont" - Jean-Pol Surin

• 1555 : la grande pitié d’une population - J. Quertinier

• La statue du P. Billuart - Abbé Marcel Parent

• Les Russes à Givet - Raphaël Wauthier

• Viv’li dicausse - N.A. Ragne

• Les Allemands à Givet (suite)

• Char1emont 1914 Etats des lieux avant le siège Général - H. Cadoux

• Revin sous la révolution - François Lorent

• Fumay sous la révolution - Lucien Coupaye

• Commerçants et industriels en 1911

« La grande pitié d’une population » : c’est ainsi que s’ouvre le numéro. Il faut dire que chaque siècle, depuis la Renaissance, a été marqué en nos régions par des guerres qui ont laissé des traces profondes. 1555 : c’est la fondation de Charlemont, au milieu des guerres qui ruinaient le pays au temps de Charles-Quint et de Henri II, en attendant les conflits suivants. Jules Quertinier présente les fortifications de Rocroi, de Mariembourg, de Givet et de Philippeville au moment de la bataille de Gimnée les 15 et 16 juillet 1555.

Au moment de la chute de Napoléon, ce sont les Russes qui occuperont le pays, après les Prussiens, de 1816 à 1818 : Raphaël Wauthier en retrace l’histoire qui se termina bien grâce à la valeur du baron de Loewenstern qui se trouvait à la tête des bataillons russes à Givet. Un monument devait même être érigé en souvenir des Russes décédés à Givet, à la place où se trouve l’actuel monument au 148°.

Dans un autre ordre d’idées, Marcel Parent retrace Revin il y a 135 ans, et l’érection de la statue du R.P.Billuart dans le chœur de l’église qui fut celle des Dominicains, avec l’article qui parut en cette année 1858 au moment de l’inauguration dans « l’Univers ».

Cahier n° 055 - Décembre 1993                                                                               Prix 10 euros

• Chapelle Saint Roch à Sart-Custinne - Jean-Pol Surin

• Le Chant du départ - J. Michelet

• Les statuts du presbytère de Revin en 1711 - Abbé J.F. Pinard

• Li jéswite èt l’paysant - A. Vermer

• Le siège de Mariembourg en 1815 - J. Quertinier -*Monographie de Chooz - Chapitre V : monuments religieux - Abbé Antoine

• Charlemont 1914 (III) Etats des lieux avant le siège - Général H. Cadoux

• Pages retrouvées : Les origines de Fumay et de Revin -Antoine Féard

• Felenne : le notaire exhumé et ressucité - André Dejardin

• Les moulins de l’Ardenne Wallonne

Il y a deux cent ans : le « Chant du Départ ». Cette œuvre de Méhul fut interprétée la première fois le 14 juillet 1794, à Paris, sur le Champ de Mars. Où était née cette hymne militaire et révolutionnaire ? L’historien Jules Michelet place la naissance de l’œuvre au cœur de la bataille de Jemmapes, en novembre 1792, lorsque Dumouriez donna la Belgique à la France. La revue rend au lecteur le texte de Michelet, et présente en même temps la tombe de Méhul au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Le second article important du numéro présente le texte des « statuts du presbytère de Revin en 1711 », texte et présentation qu’en fait le curé d’alors G.Gérard. L’ensemble est analysé par Jean-François Pinard : il n’est pas toujours facile aujourd’hui de comprendre les enjeux matériels cachés derrière les textes de cette époque...On trouvera enfin un article d’André Dejardin intéressant la commune de Felenne : « Le notaire exhumé et (presque) ressuscité » : les vieux papiers cachent parfois de curieuses histoires...