Cahier n° 020 - Mars 1985                                                                                        Prix 10 euros

• L’Ardoisière Saint Bonaventure dite Ardoisière de l’Uf ou "les Peureux" - Lucien Coupaye

• Saint Nicolas (Patois de Doisches) - Marcel Varet

• la Résistance des droits d’usage - André Dejardin

• Mi Villadge - Marcel Varet

• les Barquin et la Seigneurie de Rienne - chapitre troisième Jean-Baptiste Barquin (suite) Au pays des Admoniateurs de la terre de Havresse - V. de Barquin

• Djon et Philomène en woyadje - A. Saladin

• A 013 - CANTON DE GIVET - XVIIo-XVIIIo le symbole de la colombe aux plafonds des églises - Abbé J.-F. Pinard

• B 013 - FUMAY - XIXo - les Fumaciens tués pendant les guerres de l’Empire - Lucien Coupaye

• C 029- AUBRIVES - Ruisseau du Moulin - M. Paganelli

• C 030 - MESNIL Saint-Blaise Remèdes du Curé Noël vers 1770 - Michel Perpète

• C 031 - "FONDS FRANCAIS" aux Archives de l’Etat à Namur - Didier Coupaye

• C 032 - GIVET - XVIIO - Moulin du Roy - Banalité - A. Dejardin

• E 007 -FUMAY - XVIIIo - Architecture civile - M. Dardenne

Trois articles dans ce numéro sont particulièrement à souligner : tout d’abord celui sur l’Ardoisière Saint-Bonaventure, qui marque l’histoire des ardoisières de Fumay au XVIII° et au XIX° siècle :« heurs et malheurs d’une fosse ardoisière », sous-titre Lucien Coupaye. Même si l’auteur s’excuse, in fine, de l’aridité du sujet, il n’en est pas moins vrai qu’il aide le lecteur à comprendre la pénibilité du travail dans les fosses et les tracasseries administratives de l’époque !

André Dejardin, dans « La résistance des droits d’usage » aborde les traditions des pays d’Hargnies et de Felenne, à partir d’un texte tiré d’une thèse de Pierre Létrange sur « les droits d’usage dans la forêt d’Ardenne ». Michel Dricot, enfin, entame ici une série d’articles qu’il consacrera à la langue wallonne : rubrique dialectale qu’i s’ouvre en ce numéro par « la formation du wallon » : issu du latin, marqué par la langue celtique et les invasions, le fond « roman commun », cher à Charles Bruneau, est constitué de parlers différents : qu’était le wallon au milieu de ces langages, qu’était également ce qui sera un jour le français ?

    Cahier n° 021 - Juin 1985                                                                                       Prix 10 euros

• No viet bat y - patois fumacien - A. Saladin

• Une famille revinoise au XVIIO Siècle : La Famille du père Billuart - J.-L. Lefebvre

• Givet pendant la guerre Européenne - Vital Colinet

• Let p’tits croyants - A. Saladin

• A 014 - LANDRICHAMPS - XX° - La cloche de l’église Ste Marguerite - J.-F. Pinard

• A 015 - GIVET - XIXo - L’orgue de l’église Saint Hilaire - J.-F. Pinard

• A 016 - FOISCHES - XX° - L’église St-Martin et les dernières guerres - J.-F. Pinard

• A 017 - CHARNOIS - Saint Quirin, patron de Charnois - J.-F. Pinard

• C 033 - MESNIL Saint-Blaise - 1640-1648 Les ravages ee la soldatesque - M. Perpète

• C 034 - AGIMONT (Comté dl) - Moyen-âge Bibliographie - M. Perpète

• C 035 - CHARLEMONT (Ressort du gouvernement) XVIIIo - Les péages sur la Meuse (Fonds de l’Intendance du Hainaut A.D.N. C. 1021 et C. 6978) - J.-L. Lefebvre

Avec ce numéro commence la publication de deux textes importants, dont la publication, surtout pour le second, se poursuivra dans de nombreux numéros à venir. Le premier, de Jean-Luc Lefebvre, concerne « La Famille du Père Billuart ». Le Père Charles-René Billuart, dominicain de Revin, célèbre dans le monde entier par son cours selon la Somme Théologique de Saint Thomas d’Aquin, naquit en 1685, il y a trois cents ans. Quelle était sa famille à Revin au XVII° siècle, c’est précisément l’objet de cette recherche de JL.Lefebvre qui retrouve les familles alliées des parents et grands-parents de Charles-René dans toute l’ancienne province de Liège d’où elles étaient issues, en premier lieu les Billuart et les Jadot. On connaît de nombreux Billuart dans tous les anciens documents de Fumay et de Revin. Nombreux sont ici évoqués, avec leurs descendants et ascendants, avec leur métier également et les circonstances historiques qui marquèrent leur existence.

La deuxième étude est la publication qu’Ardenne Wallonne débute ici des cahiers que Vital Colinet rédigea tout au long de la guerre de 1914-18 à Givet : « Givet pendant la guerre européenne ». Au jour le jour ces notes permettent de resituer dans le concret et le quotidien ce que fut la vie des Givetois et des habitants de la Pointe au cours de ce que V.Colinet appelle lui-même un « cataclisme ». Les carnets commencent ainsi : « Dans les derniers jours de juillet 1914 par un temps magnifique, un bolide d’une force extraordinaire s’est abattu sur l’Europe ; son éclatement, dont l’écho s’est fait entendre dans les coins les plus reculés de la France entière a eu lieu le 4 août. La terre entière en aura été secouée. Il faut espérer pour les générations futures qu’un tel « cataclisme » ne se reproduira plus. »...