Confiserie ardennaise pour la Saint-Nicolas et Noël :

le sucre rouge des Ardennes

Le sucre rouge des Ardennes est un bonbon qui évoque les rires d’enfants, la magie de Saint-Nicolas, de Noël et les moments de partage en famille. 

Saint-Nicolas en sucre rouge

A une époque, il n’y avait pas, dans les Ardennes, de St Nicolas sans sucres rouges. Le soir, les enfants laissaient une carotte à l’âne et le lendemain ils avaient la grande joie de découvrir une mandarine au parfum et au goût à nul autre pareil, un Saint-Nicolas en pain d'épice et quelques petits sujets en sucre rouge.

Une tradition qui perdure dans l’atelier de la famille Simon de Bogny-sur-Meuse :

Une tradition qui perdure depuis 100 ans (1925-2025)

Un peu avant la St Nicolas, fête très populaire dans le nord, le nord-est de la France et en Belgique. Chaque année, Thomas Coutinho revient dans les Ardennes pour aider sa grand-mère, Jeannine Simon, L’équipe des sucres rouges de Bogny-sur-Meuse enfile son tablier et se met au travail. Il faut 30 minutes pour réaliser un sujet, de la préparation du mélange à son démoulage. Et ils enchaînent les fournées toute la journée, et cela jusqu’en janvier. . .

Recette :

Un laboratoire d’aujourd’hui mais une technique ancestrale 

Il ne faut pas confondre « le sucre d’orge » avec « le sucre rouge » : en effet, il n’y a pas d’orge dans le sucre rouge ! Fabriqué à partir de sucre, d'eau, de glucose et d’un colorant naturel, le mélange est amené à une température classée secrète. « La cuite » ensuite est transvidée dans une casserole avec un bec verseur permettant de couler directement le mélange dans les moules d’époque en fonte délicatement placé sur le marbre. Une fois les bonbons refroidis, il n’y a plus qu’à les ouvrir et les sucres rouges sont là !

Historique : une maison centenaire

Constant dans l’atelier d’origine

Depuis 1925, le sucre rouge incarne une tradition artisanale précieuse, transmise de génération en génération au sein de la famille Simon.

C’est Ovide Hudréaux qui fabriqua les premiers moules en zamac (alliage de zinc avec un peu d'aluminium, de cuivre, de magnésium et autres métaux) représentant pigeon, coq et petits oiseaux. 

Naguère remplissage manuel des moules

Puis Lucie et Jean Simon, dans les années 30, spécialistes de desserts assortis, de bonbons fins, confiseurs à Braux mais aussi forains (Maison Simon-Hudréaux) se lancent dans la fabrication des sucres rouges en utilisant les moules de leur père, Ovide. Ils deviennent cuiseurs de sucre. Le choix de la couleur rouge reste un mystère dans la famille : couleur vive et pétillante qui évoque la fête ? Puis ce fut la guerre, l’exode en Vendée. Constant, le fils de Jean et de Lucie, reprend l’activité à son retour de captivité. Enfants et petits-enfants donnent le coup de main bienvenu à cette activité saisonnière. A la mort de Constant, Jeannine, sa fille, reprend le flambeau, délocalise et modernise l’atelier paternel dans son sous-sol en un laboratoire clair, carrelé, bien sec, tout en conservant la plaque de granit d’origine de 5 cm d’épaisseur. Ainsi perdure une aventure qui connaîtra la relève grâce à Thomas Coutinho, le petit-fils de Jeannine.

Jeannine Simon et son petit-fils, Thomas

Où trouver les sucres rouges pendant la période des fêtes de fin d’année ?

Prendre contact avec la Maison Simon :

Tél. : 07 67 37 04 25

Mail : maison.simon@hotmail.com

Les sucres rouges sont en vente à la Boutique de l’Office de Tourisme Communautaire (OTC), rue du Château 08320 Vireux-Wallerand.

La boutique de l’OTC (Vireux-Wallerand)