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L’ardoise : un matériau idéal pour la couverture d’édifices
Fumay, la cité de l’ardoise
Son inaltérabilité à l’air et à l’humidité l’a fait employer depuis le Xème siècle environ pour les toitures. La qualité d’une ardoise peut être très variable. Celle qui contient de la pyrite est très altérable parce que ce sulfure s’oxyde à l’air et devient pulvérulent (se réduit en poudre) ; celle dont la masse est poreuse s’imprègne de l’eau de pluie et la moindre gelée suffit à la briser. De plus, elle a l’inconvénient d’être perméable.
Rue des Rochettes à Fumay
L'une des rues les plus pittoresques de la commune, creusée dans la veine d'ardoise dite "de la Renaissance". La rue porte le nom de l'ardoisière des Rochettes dont l'origine remonterait au milieu du XVIIème siècle
Une bonne ardoise doit être dure, sonore, pesante, avoir une surface lisse, une structure homogène et serrée, une couleur foncée. On peut se rendre compte de sa qualité en immergeant la pierre verticalement dans l’eau, en la plongeant jusqu’au tiers de sa hauteur. Si au bout d’environ 24h, l’extrémité supérieure est parfaitement sèche, l’ardoise sera jugée bonne et d’une compacité suffisante ; dans le cas contraire, elle devra être rejetée, l’ascension de l’eau dans la masse démontrant sa porosité.
La chapelle Sainte-Barbe de Fumay.
Les différentes couleurs de l’ardoise permettent de créer des motifs.
Les femmes étaient employées au comptage et à l’empilage des ardoises dans les magasins, au portage des débris et au chargement des ardoises sur les bateaux, wagons et autres véhicules. Le transport s’effectuait dans des équerres en bois, placées dans le dos et pouvant atteindre 30kg de charge. Par jour de travail, une femme touchait en 1838, 0,80 franc environ contre plus de 2francs pour un homme.
En 2022, Fumay, Haybes et Oignies rendirent hommages aux ardoisiers, à l’occasion du cinquantenaire de la fermeture des mines.
Fumay, exposition : évocation du travail des ardoisiers
Haybes ; un wagonnet de transport des ardoises
Oignies, une stèle à la mémoire des ardoisiers
Le 19 Mai 2025 à 15:10:33
Le château de Monceau-sur-Sambre fut recouvert d'ardoise de Fumay suite au lien de parenté entre la famille de Bryas et celle de la famille de Gavre. Rasse-François-Hyacinte de Gavre (°1655-†1713) épouse le 16 mai 1687 au château de Morialmé par devant Pierre-Charles Spineto notaire et commissaire de la ville de Châtelet, Marie-Thérèse-Catherine, comtesse de Bryas et chanoinesse de Maubeuge.
Le 20 Mai 2025 à 15:52:24
Ardenne wallonne remercie notre fidèle abonné, Michel Fievez, pour son intérêt concernant l'infolettre : "L’ardoise : un matériau idéal pour la couverture d’édifices" et pour l'anecdote suivante dont il a eu la gentlllesse de nous faire part :
"Le château de Monceau-sur-Sambre fut recouvert d'ardoise de Fumay suite au lien de parenté entre la famille de Bryas et celle de la famille de Gavre. Rasse-François-Hyacinte de Gavre (°1655-†1713) épouse le 16 mai 1687 au château de Morialmé par devant Pierre-Charles Spineto notaire et commissaire de la ville de Châtelet, Marie-Thérèse-Catherine, comtesse de Bryas et chanoinesse de Maubeuge."