Albert Cambier présente une étude approfondie sur « deux cryptes dans les Ardennes wallonnes : Molhain et Givet ». Chacun connaît celle de Molhain où - dit-on - fut enterré Pépin le Bref. Chacun ne connaît pas, par contre celle de Saint-Hilaire de Givet : telle est en effet l’hypothèse d’Albert Cambier pour expliquer le passage de la rue des la Fausse Porte sous l’église elle-même : ce fut tout d’abord une crypte, dans la quelle on descendait pour vénérer les reliques (de saint Hilaire ?). Les liens que A.Cambier fait avec d’autres cryptes connues en Allemagne ou dans l’est de la France, lui permet d’étayer cette hypothèse et d’affirmer que Molhain était également église de pèlerinage où l’on vénérait les reliques de saint Ermel.

Un second article présente un peintre fribourgeois, J.Landerset, qui vint à Givet (où il se maria) en 1818 et y peignit un événement militaire qui eut lieu non à Givet, mais à Arras. L’intérêt du tableau est de donner une représentation exacte du fort de Charlemont et de son environnement. La reproduction du tableau n’étant pas des meilleures en ce numéro 11, seré à nouveau donnée dans le numéro 13 de la revue.

Deux notes à signaler dans cette présentation : celle de Jean-F.Pinard sur les Armoiries de Givet en 1745 (note B.9), et celle d’Henri Pirot sur l’horloge de pierre bleue qui vient de quitter Givet pour le Musée de l’Ardenne à Charleville-Mézières

 

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