Les Artilleurs de la citadelle de Namur

offrent un canon au fort de Charlemont

Les Artilleurs de la citadelle de Namur

et le canon Gribeauval

Un cadeau apprécié par les amoureux de Charlemont

Les officiels, dont Pierre Cordier, député,

Bernard Dekens, président de la Communauté de Communes Ardenne Rives de Meuse

admirent le canon, place d’Armes à Charlemont

Longue d’un bon mètre et gravée de l’emblème napoléonien, la pièce d’artillerie s’impose, fièrement, sur la place d’Armes à Charlemont. Il s’agit d’une réplique d’un canon Gribeauval 1870 ayant servi aux troupes françaises lors de la bataille de Waterloo (18 juin 1815), réplique fabriquée en 1994, d’après les dimensions prises au musée des armées à Paris, par une équipe de forgerons et de menuisiers dans le but d’effectuer des reconstitutions napoléoniennes. Le canon a été coulé dans une fonderie de la région liégeoise.

Gribeauval ou l’organisation d’une nouvelle artillerie

Portrait de Jean-Baptiste Vaquette Fréchencourt de Gribeauval (1715 – 1789)

Lors de la Guerre de Sept Ans (1756-1763), l’artillerie française, puissante mais peu mobile, n’a pas été en mesure de rivaliser avec celles des autres états européens. Le développement et l’organisation d’une nouvelle artillerie sont donc confiés au général de Gribeauval (1715-1789).

De 1764 à sa mort, Gribeauval réforme l’artillerie française en concevant le premier système d’arme complet, comprenant l’armement (canon, obusier et mortier), mais aussi les matériels d’accompagnement (chariot, caisson à munitions, chèvre...). Gribeauval organise l’artillerie en quatre services distincts : campagne, siège, place et côte. Chaque service répond à un besoin précis, avec des armes et outils adaptés à la situation. Le système Gribeauval se distingue également par la recherche d’une qualité de fabrication des matériels selon des conceptions industrielles : dimensionnements détaillés, plans et standardisation des pièces composantes.

Cette artillerie de conception nouvelle sera l’un des gages de victoires des guerres de la Révolution et de l’Empire.

Canon de l’an II système Gribeauval

(Musée des armées Paris)

Les Artilleurs de la Citadelle de Namur

Philippe Baudrez, président, et Jean-Marc Pierard, secrétaire général, confient le canon Gribeauval au fort de Charlemont

Il s’agit de reconstitueurs de l’époque napoléonienne regroupés au sein d’une ABSL (équivalent d’une association française) fondée en février 2000. Les artilleurs sont habillés de la tenue de campagne, modèle 1812, Ils portent la capote de drap bleu avec épaulettes rouges, le pantalon de drap bleu, des guêtres en laine noire et ils sont coiffés du shako. Suite au Covid qui entraîna une baisse d’activité, l’ABSL décide d’arrêter ses animations en 2021, d’où la question relayée par son président Philippe Baudrez : « A qui va-t-on confier le canon ? On avait déjà travaillé avec Givet et on avait été bien reçus. Ça nous a paru intéressant que ça reste ici. Le canon lance un peu le projet de dynamiser la « citadelle » (sic). Il sera une partie maîtresse. »

FM.

Les Artilleurs de la citadelle de Namur,lors d’une reconstitution

« C’est une pièce unique, un bijou »

Pour en savoir plus sur le fort de Charlemont, le numéro hors-série Charlemont (3ème édition) est toujours en vente (25 €) dans les lieux de dépôt du territoire et au secrétariat de l’association.