14 octobre 1934 : inauguration du calvaire de Fépin

En sortie de la commune en direction de Haybes, le radar et le calvaire cohabitent à quelques mètres de distance.

C’est le dimanche 14 octobre 1934 que ce calvaire fut inauguré

La construction

Sa  construction par la paroisse ne fut pas un long fleuve tranquille. En effet, la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat interdisant tout emblème cultuel sur un terrain communal, il fut nécessaire d’acquérir quelques mètres carrés de terrain particulier.

Et puis, l’absence d’un sol compact nécessitât de creuser jusque la roche afin d’y couler une fondation solide

Et vu la hauteur totale de l’édifice, il fallut revoir l’emplacement du calvaire en construction, trop proche du réseau électrique de l’époque et le déplacer quelque peu.

Cet édifice se compose d’un socle de 2 mètres de hauteur, en pierre de Fépin bien évidemment, sur lequel  s’élevait  une croix de 3,50 mètres (la croix  actuelle n’est pas celle d’origine), avec un Christ de 1,50 m.

Sertie dans le socle, une plaque en marbre blanc faisant référence à la mission de 1933 comporte un court texte en latin : O crux ave, spes unica (Salut ô croix, notre seul espoir).

La cérémonie

Malgré un dimanche pluvieux, les rues de la commune et l’église furent pavoisées par des guirlandes et des fleurs en papier. Le matin, une grande messe fut célébrée, en présence de la société de gymnastique « l’Effort de Nouzonville », et des louveteaux de Vireux-Wallerand, Haybes, Fumay et Revin

L’après-midi, environ  600 personnes et autres associations religieuses venues des paroisses environnantes, se rassemblèrent au pied du calvaire et écoutèrent le discours de monsieur Gontran Lorent de Fumay, discours suivi de la bénédiction de l’édifice.

GL

Monsieur Gontran LORENT durant son discours