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Cahier n° 156 - Juin 2020 Prix 15 euros
SOMMAIRE
Sur la route de l’ardoise Michel Perpète
Le général Louis Charbonnier Jean-François Pinard
Louis François Joseph Flayelle Marc Belvaux
Robert de Gimnée Joseph Henquin
Li p’tit banc Emile Wiket
L’Ardenne, son ardoise Vincent Anciaux
Les Ressorts ardennais Michel Henrot
Givet a manqué son Tour en 1982 Michel Perpète
Hargnies septembre 1944 Jean-François Delarue
Christian Delire nous a quittés A.W.
Notes et Archives
Ce 156° numéro de la revue Ardenne Wallonne oriente la découverte du lecteur sur deux thèmes largement développés, d’une part les ardoisières de l’Ardenne, d’autre part l’Histoire de la période révolutionnaire en Ardenne wallonne.
L’Ardenne française développe ses ardoisières à Rimogne, à Monthermé, à Fumay et à Haybes. Le bassin ardoisier se poursuit au-delà de la frontière, vers Oignies et, au-delà de Rocroi, vers Cul-des-Sarts , en Belgique ; de l’autre côté de la Pointe, on le retrouve le long de la Semois, vers Alle, Rochehaut et Bertrix, avant de rejoindre le bassin de la Moselle, à l’entrée du Grand Duché du Luxembourg, au Haut-Martelange. Les plus anciennes exploitations remontent au moins au XII° siècle, même si certaines villa gallo-romaines de Treignes et de Vodelée ont fait découvrir des ardoises gravées. Toutes ces ardoisières sont maintenant fermées, mais localement demeurent des musées ou des sites dédiés au patrimoine ardoisier. Large présentation de tous ces sites de l’Ardenne, avec le rappel des techniques de travail, de la main d’œuvre et des moyens financiers à travers les âges, cet article abondant de Vincent Anciaux, très bien et diversement illustré, s’étale sur 22 pages au cœur de ce numéro.
L’autre partie importante de la revue présente sur autant de pages la vie et l’action de trois personnages de l’Ardenne wallonne qui marquèrent la région au temps de la Révolution française et du premier Empire : le général Charbonnier qui gouverna un moment Charlemont et commanda les armées des Ardennes, de Givet à Liège, avec bravoure et dévouement ; Louis Flayelle, baron de Bourdonchamp, au temps de l’Empire, directeur en 1807 des fortifications de Givet ; Robert de Gimnée enfin, député de la Convention, qui monta de Givet à Paris, devint secrétaire de Danton, évita « le froid du couperet » avant de devenir sous-préfet de Rocroi. La Révolution et l’Empire furent des périodes de troubles et d’agitation dans l’Histoire de la France : ces trois hommes faisaient bien partie de leur époque !
Trois articles encore, avant les Notes et Archives : « Les Ressorts ardennais », emblème de l’artisanat fumacien ; l’histoire douloureuse de la libération d’Hargnies en septembre 1944 ; le pourquoi du Tour de France manqué à Givet en 1982.
JFP
Cahier n° 157 - Décembre 2020 Prix 25 euros
Sommaire :
Entièrement destiné à présenter Revin, et fort de ses 180 pages, ce numéro 157 d’Ardenne wallonne est le plus important réalisé par la revue, en un seul volume. Née à Revin, souligne M.Perpète, son directeur, la revue a déjà publié plus de 150 notes et articles sur la cité. Aussi ce numéro ne reprend-il aucun des articles déjà parus sur tous les aspects de Revin, mais l’éclairage porté par les auteurs en est différent.
De ce point de vue, d’ailleurs, la lecture du sommaire est assez éloquente. Quant aux illustrations, elles viennent vraiment couronner le tout ! De Pépin le Bref à la fin du XX° siècle, des « outils économiques d’antan » aux 9 000 postes de travail des années 60, du développement humain et industriel remarquable de la première moitié du XIX° siècle aux malheurs des deux guerres et au « maquis des Manises », sans oublier les destinées de quelques-uns de ses habitants, un bourgmestre pour Namur, un évêque pour Rodez, les Faure et Arthur Martin, et le grand Billuart…
Les illustrations sont également souvent peu connues, en particulier les vingt-deux pleines pages, de même que la très belle couverture, aquarelle d’Albert Capaul. Elles approfondissent en particulier les regards portés sur la très belle église des Dominicains, aujourd’hui église paroissiale, comme sur les demeures anciennes des XVI° au XVIII° siècles, parmi lesquelles la « maison espagnole » n’est pas la seule. Une revue pour connaître vraiment la cité de Revin… de l’intérieur !
Le 28 Nov. 2020 à 20:16:54
bonsoir,
Gräce à l'article sur "Hargnies septembre 1944", nous avons pu comprendre certaines choses sur la mort de mon arrière grand-père Louis Pécheux, les fameux soldats blanc qu'évoquait mon grand-père Gustave. Du coup, on en a parlé à ma grand-mère qui est toujours vivante et elle se souvient trés bien de ce fameux jour. merci encore pour cet article.
Cordialement