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Cahier n° 148 - Mars 2017 Prix 10 euros

Au temps des Archiducs Albert et Isabelle - Jean-François Pinard
Arsène Dupont, maire socialiste de Revin et frère d'un ecclésiastique - Grégory Kaczmarek
Andrée et Pierre Viénot, un couple engagé de dimension internationale - Jacques Bonfils
Revin-Fumay : le docteur Jules Séjournet - Guy Lépine
Le flottage du bois - Jules Séjournet
Vireux-Wallerand sous la botte allemande (suite) - Emile Neveux
Inauguration de la statue de Méhul, 2-10-1892.
Oratoire Notre-Dame de Walcourt à Haybes - Guy Lépine
Li maute dets coùtes cottes - Auguste Saladin
Bibliographie régionale
Notes et Archives
Tables 2016
Le dernier numéro de la revue présente quelques personnages qui ont marqué la région de l'Ardenne wallonne au XVI°, au XIX° et au XX° siècle.
En 1789, à l'aube de la Révolution, les habitants du comté d'Agimont écrivent au roi Louis XVI souhaitant retrouver « les principes d'équité et de justice » qui « guidaient les archiducs ». Qui étaient ces archiducs qui avaient tellement marqué notre région qu'on s'en souvint encore cent soixante années plus tard ? Albert et Isabelle, tous deux petits enfants de Charles Quint, recevront, en 1595, la responsabilité des terres espagnoles dépendant de Bruxelles et y ramèneront la paix, pour un temps de réformes profondes et d'un grand développement artistique : l'Ardenne wallonne s'en souviendra longtemps.
Au XIX° siècle un maire socialiste à Revin, Arsène Dupont, et un médecin chercheur dans le domaine de la petite enfance, le docteur Jules Séjournet, à Revin et à Fumay : le premier, socialiste dans le courant ardennais fondé par Jean-Baptiste Clément, devenu maire de Revin, rencontre le second et travaille avec lui au cours de la grève de 1890, le premier enracinant dans sa ville son idéologie, le second travaillant en union avec l'académie nationale de médecine à qui il transmettait ses découvertes, et recevant en 1918 la reconnaissance du pays pour s'être engagé dans la défense de Fumay au cours de la Grande Guerre.
Au XX° siècle, c'est la personnalité de Pierre et Andrée Viénot qui est mise en valeur, « couple engagé de dimension internationale ». Le colloque d'octobre 2016 à Rocroy a rappelé l'importance de Pierre Viénot, résistant, député des Ardennes et ancien ministre, ambassadeur de France en Angleterre avant le débarquement de 1944, décédé peu après. Son épouse Andrée, maire de Rocroy fut ensuite une femme d'action au conseil général des Ardennes. L'un et l'autre avaient leur demeure à Chooz où ils reposent maintenant.
Les centenaires ne sont pas oubliés, le second centenaire du décès de Méhul, avec le rappel de l'inauguration de sa statue à Givet, et le premier centenaire de la Grande Guerre, avec la suite de la relation de l'occupation de Vireux-Wallerand par Emile Neveux.
Cahier n° 149 - Juin 2017 Prix 10 euros

Le coq du monument aux morts de Givet (Photo de) A.Catherine Pierrot
Madame Jacqueline Biadatti Ardenne Wallonne
Le coq du monument Jean-François Pinard
Les « Mémoires » d'un peintre liégeois Léonard Defrance Jean-François Pinard
Les archives de l' évêché de Liège et l'histoire religieuse des
Ardennes françaises Christian et Julie Dury
L'année 1917 à Fumay (Journal) Elise Maucort
Vireux-Wallerand « sous la botte allemande » (suite. IX) Emile Neveux
Vireux-Molhain en 1914-1918 : l'abbé Glod raconte Dominique Charret-Henquin
Une élection de rosière à Revin en 1782 Docteur Georges Bourgeois
Ernest Féard : journal de guerre (1939-1941) Sylvie Henquin
La Tour Grégoire à Givet Jean-François Pinard
La famille Hamaide à Haybes Louis de la Hamaide
Un tableau du XVIII° volé à Hierges : L'Institution du St.Rosaire Alain Sartelet
Il y a 150 ans, le « Petit Chimay » arrivait à Agimont Henri Léonard
Bibliographie régionale
Notes et Archives
Deux articles de ce numéro rappellent le lien fondamental franco-belge de l'Ardenne wallonne, d'une part celui des « Mémoires » de Léonard Defrance, d'autre part d'une manière plus générale, celui qui concerne les archives de l'évêché de Liège.
Léonard Defrance fut à l'époque des Lumières l'un des grands peintres liégeois, le « premier des artistes liégeois modernes » : reprenant les « Mémoires » du peintre, Jean-François Pinard présente les grandes parties de la vie de l'artiste : tout d'abord celle de sa formation, en Italie où il rencontre Fragonard, et dans le sud de la France, de Montpellier à Toulouse. Puis, revenu à Liège c'est au service des princes-évêques qu'il s'établit, spécialement de François-Charles de Velbrück, « prince-évêque des Lumières ». Mais au moment des révolutions, celle de Liège et celle de Paris, la politique l'emporte sur les beaux-arts. A Liège, dont il se défendra d'avoir fait démolir la cathédrale, il rencontre Jéhin, le futur acolyte révolutionnaire du maire de Givet Dellecolle, se réfugie donc à Givet, puis à Paris, enfin à Charleville, où Remacle Lissoir, « ci-devant abbé de Laval-Dieu », apparaît dans ses Mémoires. De retour à Liège après la Terreur, il obtiendra la chaire de dessin de l' Ecole centrale.
« Les archives de l'évêché de Liège et l'histoire religieuse des Ardennes françaises » rappellent, dans le second article, que les frontières actuelles sont postérieures à Napoléon, et que jusqu'à la Révolution les terres de Givet, de Fumay, d'Hargnies et de Revin, dépendaient de Liège et de Namur. Christian et Julie Dury, archivistes du diocèse de Liège, évoquent la complexité des circonscriptions ecclésiastiques avant 1789 dans les deux diocèses de Liège et de Namur, et ouvrent une fenêtre sur leur compréhension, géographique et terminologique, pour pouvoir approfondir la découverte de l'histoire religieuse du nord de notre département français
Ce numéro de notre revue s'était ouvert sur le départ de celle qui fut durant vingt-huit années à son service dans le travail délicat et exigeant du secrétariat, madame Jacqueline Biadatti, décédée le 15 avril dernier.
Parmi les autres articles, le centenaire de la guerre de 1914-18 est encore évoqué, cette fois pour les deux Vireux, par Emile Neveux à Wallerand, et par l'abbé Jean-Pierre Glod curé de Molhain (texte rapporté par Dominique Charret-Henquin).
Cahier n° 150 - Septembre 2017 Prix 10 euros

Les racines givetoises du sculpteur Lucien Fenaux - Hubert Blanchet
Ascendance givetoise de Lucien Fenaux - Michel Perpète
Al dicausse ! À R'vin ! Quand la poudre parlait... - François Lorent
Les confréries ardennaises, gardiennes de notre patrimoine gastronomique - Bernard Giraud
Gatau molèt - Raymond et Claire Limbourg
Vireux-Wallerand « sous la botte allemande », suite XI - Emile Neveux
Actes de résistance en 14-18, à l'arrière des lignes allemandes - Témoignage Jean-Baptiste Sappey
Le cheval ardennais - Ardouin Dumazet
Le drame de Haybes – 2 septembre 1946 - Guy Lépine
Ponts de Fumay en détresse en 1940-1942 - Michel Génin et François Lorent
Il y a 150 ans le « Petit Chimay » arriavit à Agimont – II - Henri Léonard
Historique de la forêt domaniale du Francbois-Bryas - Benoit Didier
Annonces dominicales en l'église de Fumay (1752-1753) - François Lorent
Bibliographie régionale
Notes et Archives
Le Mémorial de la Déportation au camp du Struthof, dans le massif des Vosges, est couronné d'une immense flamme de pierre blanche, haute de 40 mètres, avec la silhouette d'un déporté en une gigantesque sculpture en intaille. Les visiteurs de ce camp de concentration ne peuvent oublier ce signal d'espérance malgré l'horreur rapportée au cours de la visite du camp. Quel est l'auteur de cette flamme de pierre ? Lucien Fenaux, dont le père, militaire de carrière, était né à Givet, et dont toute l'ascendance paternelle était givetoise. Hubert Blanchet, de la Société archéologique et historique du Neuvillois, dans le Loiret, présente ce sculpteur qui réalisa d'autres œuvres importantes, tel, à Rome, ce monument dédié au corps expéditionnaire français en Italie. De son côté, Michel Perpète retrace l'ascendance givetoise de Lucien Fenaux.
Concernant le centenaire de la première guerre mondiale, Emile Neveux poursuit l'évocation de l'occupation allemande à Vireux-Wallerand et Jean-Baptiste Sappey, instituteur aux Hauts-Buttés, évoque des faits de résistance peu connus, à l'arrière des lignes allemandes ; tandis que l'une des « Notes et Archives » rappelle qu'il fallait faire « feu de tout bois » pour vivre à Givet en 1916, par exemple en conservant les noyaux de cerises...
Trente ans plus tard, à Haybes, les conséquences dramatiques d'une grenade oubliée lors de la dernière guerre, sont évoquées par Guy Lépine, et toute une série retrouvée de photographies d'un soldat allemand présente les ponts de Fumay et de Haybes dans une détresse manifeste au cours des années 1940.
Ce numéro 150 de la revue ne veut pas seulement transmettre ces souvenirs malheureux des guerres du XX° siècle, mais présente également, dans un tout autre esprit, les confréries ardennaises dont le festival annuel franco-belge cherche à préserver notre patrimoine gastronomique (Bernard Giraud) : la lecture du « Gatau molèt » d'Fumwè fera agréablement remonter la salive de chacun des lecteurs...
Cahier n° 151 - Décembre 2017 Prix 10 euros

Evocation d' Etienne-Nicolas Méhul - Robert Cara
Le Saint Lambert de l'église de Montigny/Meuse - Alain Sartelet
Revin : la société ouvrière Wynants, Badré et Cie - Grégory Kaczmarek
Li guernouye qui vut s'fè ossi grosse qu'un boû - Sohet
avec un glossaire de - André Donnay
Importance de Charlemont en 1815 - Jean-François Pinard
Du lièvre - Eugène, comte Guyot
A propos du lièvre - Raphaël Abrille
Vireux-Wallerand sous la botte allemande (XII) - Emile Neveux
Rapport sur l'occupation de la commune de Vireux-
en date du 18 janvier 1919 - Emile Neveux
Matagne-la-Petite : procès en sorcellerie de la
Grande Anne, veuve de Jean Goblet - André Danis
L'origine des bois communaux de Hargnies - Paul Collinet
Il y a 150 ans le « Petit Chimay » arrivait à Agimont - Henri Léonard
Bibliographie régionale
Notes et Archives
En ouvrant ce dernier numéro de la revue, la page centrale s'impose, présentant un tableau de la chasse au lièvre sur un fond de bruyères. Ce tableau, de Charles Verlat au milieu du XIX° siècle, reproduction offerte par le Musée de la Chasse et de la Nature de Paris, illustre la publication d'un passage du manuscrit du Comte Eugène Guyot, manuscrit qui présente un véritable traité de la Chasse, passage consacré à la chasse au lièvre. Comme à chaque fois que la revue a présenté l'un des aspects de la chasse à la fin du XIX° - et elle le fit déjà dans sept de ses publications - M. Raphaël Abrille, conservateur au Musée de la Chasse, présente avec un peu d'humour l'article du comte Guyot : le regard sur le lièvre, porté par un chasseur du XXI° siècle est différent de celui du XIX° !
Un autre regard - celui-là sur la Société ouvrière de Revin dans la première moitié du XX° s. - est porté par Grégory Kaczmarek à travers la société Wynants, Badré et Cie : au début du XX° siècle vingt ouvriers entreprennent de créer leur propre entreprise industrielle ...qui finira par se fondre peu avant la dernière guerre dans la Société Chaffoteaux et Maury.
Le sommaire de la revue présente enfin la diversité des recherches historiques que la revue souhaite apporter à ses lecteurs : aujourd'hui on découvre la recherche à propos d'un procès en sorcellerie à Matagne-la-Petite au début du XVII° siècle ; un descriptif du tableau de saint Lambert en l'église de Montigny/Meuse ; l'origine des bois communaux à Hargnies ; la première guerre mondiale à Vireux-Wallerand ; l'importance de la forteresse de Charlemont en 1815 ; enfin, « il y a 150 ans le « Petit Chimay » arrivait à Agimont »... toutes ces nouvelles entourant la fable de Li guernouye qui vut s'fé ossi grosse qu'un boû : Sohet, directeur de l'Hôpital militaire de Givet, l'écrivit à partir de la fable de Lafontaine ; elle fut publiée par Jean Hubert en 1855 dans Le Courrier des Ardennes.
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