Cahier n° 112 spécial Fumay - Mars 2008

(Numéro épuisé)

• Editorial - Michel Perpète

• La ville de Fumay dans les Albums de Croÿ - Claude Formal-Cailliez

• La vocation ardoisière de l’Ardenne - Léon Voisin

• Le transport et le commerce des ardoises sur la Meuse du XII° au XVI° sècles - Marie-Louise Fanchamps

• Histoire d’un événement ordinaire arrivé en 1778 - Lucien Coupaye

• Journal de mission d’un ingénieur des Mines(1826) - Jules Payen

• La fin d’une industrie ancestrale - Vincent Anciaux

• Ceci s’est passé à Fumay - Claude Formal-Cailliez

• Souveraineté et mouvance des terres de Fumay - Lucien Coupaye

• Charte communale de Fumay, dite de 1222 - Claude Formal-Cailliez

• Les Jéronimites de Divers-Monts - Gontran Lorent

• La reconstruction de l’église Saint-Georges - Vincent Anciaux

• L’orgue de l’église - Gontran Lorent

• Une terre de confréries - Jean-François Pinard

• Le Carmel - Georges Bourgeois

• Quatre forêts sur plus de 3000 hectares - Robert Beuf/François Lorent

• La vie au Pré-l’Habit vers 1930 - Jean Brichot

• Le Pied-Selle ou la métallurgie au pays de l’ardoise - Vincent Anciaux

• La clé à cliquet est fumacienne - Vincent Anciaux

• Claude Georges, peintre fumacien - Hervé Carn

• Martin Coupaye, syndicaliste ardoisier - Vincent Anciaux

• Georges Bourgeois, médecin et historien - François Lorent

• Agnès Nanquette, peintre et écrivain - François Lorent

• Pol Plançon, chanteur à l’opéra - Vincent Anciaux

• Lè place du Bathy à l’èsté - Ghislaine Caussin

• Enne réparation urgente - Augste Saladin

• La fête patronale en 1818 racontée par de Paravey - François Lorent

• Des rosières sous le premier Empire - Lucien Coupaye

• Sobriquets : « histoire de mon pays » - Paul Maucort

• Tableaux fumaciens - Hervé Carn

• Fumay à l’heure du fantasticable

Le numéro 112 de notre revue est un numéro spécial entièrement consacré à la cité de Fumay. Ses 134 pages toutes en couleur décrivent l’histoire de la petite ville depuis les plus anciens textes (charte communale de 1222, donnée avec sa traduction et un commentaire rédigé en un cahier central), description de ce qui fut au cours des âges l’activité principale, les ardoisières, et les ouvriers qui les exploitèrent, avant d’aborder les autres aspects de la cité, sa vie religieuse, (grande église Saint-Georges, pèlerinage local de Diversmont, confrèries diverses), les exploitations forestières et la métallurgie, les grands hommes nés à Fumay, (peintres, chanteur, écrivains, syndicaliste, médecin-historien), textes poétiques et en wallon local (Ghislaine Caussin et Auguste Saladin), jusqu’aux sobriquets dont les anciens se souviennent bien ! Numéro dédié à Lucien Coupaye, historien local décédé après la dernière guerre, et à son fils Didier qui fut de longues années directeur de notre revue Ardenne Wallonne : c’est lui-même qui avait mis en route la rédaction de ce numéro dont les pages ont été en grande partie confiées à des rédacteurs locaux, Gontran et François Lorent, Claude Formal-Cailliez et Vincent Anciaux,Paul Maucort, Hervé Carn, enfin, enfant de la commune bien qu’écrivain émigré en Bretagne.

Signalons que les ardoisières sont présentées à partir des travaux de Léon Voisin qui leur consacra un important ouvrage et qui était également membre de l’Association. L’article de Marie-Louise Fanchamps qui traite du transport des ardoises par la Meuse, permettra au lecteur de se replonger dans l’histoire, cette longue période où depuis le Moyen-Age jusqu’à la fermeture des ardoisières à la fin du XX° siècle, la ville de Fumay ne vécut que de cette industrie. Aujourd’hui il fallait rechercher d’autres industries : depuis le XIX° les « boutiques » s’étaient installées, et la grosse métallurgie Piedselle. Maintenant la ville se tourne vers le tourisme : le « fantasticable » 2007 clôture le numéro.

Des copies d'articles sont disponibles sur demande auprès de notre secrétariat. N'hésitez pas à consulter la page "tarifs et commandes" pour en connaître les conditions.

Cahier n° 113 - Juin 2008                                                                                                                                   Prix 10 euros

• L’église St Rémi de Ham sur Meuse - Jean-Paul Surin

• Transport et commerce du bois sur la Meuse au Moyen-Age - Marie-Louise Fanchamps

• Les crwes dins les bruweres - Edmond Wartique

• Fouilles allemandes en 1916 dans la crypte de la collégiale de Molhain - André Majewski

• Le retable de Ham sur Meuse - Abbé André Bouillet

• Enfance à Givet du temps de Napoléon Bonaparte - Louisa Matilda Wolfe

• Le colonel Philippe Léon Vaulet - Notes de Guerre

• Les grandes épidémies wallonnes datées par les chapelles St Roch - Dr Beugnies

• Givet pendant la révolution (Suite) - Dr Beugnies

Le 113°numéro d’Ardenne Wallonne retrouve son format habituel, présentant en couverture, sous le pinceau de Jean-Pol Surin, une courbe de la Meuse entre Ham et Chooz. Le numéro ouvre sur un article de Marie-Louise Fanchamps sur « le transport et le commerce du bois sur la Meuse au Moyen-Age » : « winages » et « tonlieux » rythmaient le flottage des « leignes » et des « merrains », que ce soit sur la Meuse ou sur ses affluents, autant de taxes pour les seigneurs ou les abbayes, sur ces bois de hêtres ou de chênes, qui descendaient les cours d’eau en « givées » pour approvisionner toutes les cités mosanes : du Mirwart à la Mer du Nord, M.L. Fanchamps en découvre droits et comptes tout au long du Moyen-Age.

La revue présente au cœur de ce cahier quatre pages couleurs présentant en particulier le splendide retable de Ham-sur-Meuse, œuvre majeure du XVI° siècle dans le département des Ardennes. Le texte retrouvé d’André Bouillet (1903) le dépeint à la manière des critiques du début du XX° siècle,

reproduit surtout parce qu’accompagné des pièces justificatives qui en dévoilent les auteurs et le commanditaire.

Le troisième article important de ce numéro continue à sa manière la chronique parue dans les numéros précédents relatant la vie des « Prisonniers anglais » de Givet sous Napoléon I. En 1865 Louisa Matilda, fille du pasteur Wolfe prisonnier avec l’auteur de cette chronique, John Wetherell, retourne à Givet, retrouve les lieux qu’elle avait connus, et rappelle ici ses souvenirs propres et ceux de sa mère, comme les rencontres qu’elle fera de ceux qui avaient connu l’époque napoléonnienne : « Enfance à Givet du temps de Napléon Bonaparte ».

Cahier n° 114 - Septembre 2008                                                                                                                     Prix 10 euros

• La place de l’Hobette à Fumay et la maison Billuart - Jean-Paul Surin

• Rimbaud à Fumay - Yanny Hureaux

• La descente aux enfers de l’ami de Rimbaud - Yanny Hureaux

• Nos r’mousserans è nosse maujo - Jean Pirotte

• Wolfgang Doeblin, un génie des mathématiques à Givet - Bernard Bru

• Le témoignage de Paul Beaujot, de Fromelennes - Bernard Bru

• L’abbé Pierre Joseph Antoine - Jean-François Goffin

• Le colonel Philippe Léon Vaulet (II) - Notes de guerre

• Le château de la Thylère (II) - Jonathan Porignaux

• Le père Bajomez - Gontran Lorent

• La "société populaire rénovée" de Givet - Jean-François Pinard

• Sorcellerie et superstitions dans nos régions - Dr. Beugnies

• Les Lelièvre, de Profondeville à Fumay

Ouvert par un article de Yanny Hureaux sur Rimbaud et son ami Billuart, l’article principal et le plus conséquent de la revue en son numéro 114, est celui de Bernard Bru sur Doeblin.

Cet article n’est pas le plus facile à aborder : Doeblin est un jeune mathématicien, mort au début de la guerre de 1939-1945. D’origine allemande, naturalisé français peu avant la guerre, il fut au début de la « drôle de guerre » en poste au 91° R.I. à Givet. Docteur és sciences mathématiques, il va composer à Givet, puis à Sécheval, un « mémoire fondamental sur l’ensemble des puissances d’une loi de probabilité ». En juin 1940, peu avant de disparaître, il fera parvenir à l’Académie des Sciences de Paris un travail « sur l’équation de Kolmogoroff ». L’universitaire Bernard Bru présente ici la fin de sa courte existence de Wolfgang Doeblin, de Givet à la Lorraine, avec une introduction à « l’équation de Kolmogoroff » et « le théorème de Givet ». Chacun des lecteurs aura peut-être des difficultés à pénètrer les arcanes du problème Bernstein-Kolmogoroff, mais qu’il sache que dans le domaine du calcul des probabilités, Doeblin, que le séjour à Givet inspira peut-être, fut l’un des grands mathématiciens du XX° siècle.

De son côté Yanny Hureaux rencontra François Billuart, arrière-petit-fils de Léon Billuart, camarade de collège d’Arthur Rimbaud. Il parlera de « la descente aux enfers de l’ami de Rimbaud », mais, auparavant, retrace la visite à Fumay que le poète fit à son ami Léon, au cours de son escapade à Charleroi, visite dont le buffet familial garde le secret ancestral..

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Cahier n° 115 - Décembre 2008                                                                          Prix 10 euros

• Le château d’Agimont à la fin du XVI° siècle - J.P. Surin

• La terre d’Agimont au bas moyen-âge - A. Laret-Kayser

• L’Ardenne wallonne de George Sand - Y. Hureaux

• Le colonel Philippe Léon Vaulet (III et fin) - Notes de guerre

• Déportés et prisonniers civils revinois en 14-18 - F. Lorent

• Dinant, 90 ans après - J.F. Pinard

• Victor Posty, un résistant de la Grande Guerre - J.F. Pinard

• A.M. Paubon, curé de Fépin et agent de renseignement britannique - Témoignages

• Les services de santé de Fumay durant la Première Guerre - V. Anciaux et G. Lépine

• Les frères Labye de Revin - G. Bourgeois et J.F. Pinard

• Djon et Philomène en woyadje - A. Saladin

• La roche de l’Uf à Fumay - A. Féard

• Hastière couve sa mémoire - J. Porignaux

• Bibliographie régionale

• Notes et archives

• Tables 2008

Le numéro de décembre 2008 veut conclure l’année anniversaire de l’armistice de 1914-1918 par un certain nombre d’articles qui mettent en valeur tel ou tel fait héroïque dans l’une ou l’autre des communes de notre pays wallon. Les « résistants » tout d’abord, Victor Posty à Vireux, l’abbé Paubon à Fépin, les « militaires » ensuite avec la fin des « carnets » du colonel Vaulet à Revin, les « déportés » aussi, de Revin, les « infirmiers », ici ceux de Fumay, les « martyrs » enfin, ici ceux de Dinant.

Une étude importante de Mme.A.Laret-Kayser ouvre la revue, étude sur « la Terre d’Agimont au bas Moyen Age », décrivant la Belgique rurale à l’époque des comtes de Chiny et des La Marck-Rochefort. Yanny Hureaux entraine ensuite le lecteur au XIX° siècle, sur les traces de George Sand visitant la vallée de la Meuse, descendant à Givet à l’hôtel du Mont d’Haurs, reçue par le colonel commandant la place de Givet-Charlemont, écrivant « Malgrétout » et, après avoir traversé la gorge d’Anthée à Hastière, descendant dans les profondeurs des grottes de Ham...Le texte de Georges Bourgeois sur les deux « Frères Labye », de Revin, est une réédition, augmentée d’une présentation archivistique du troisième frère, Jean Labye, qui fut conseiller de l’électeur de Trèves quelques années avant la Révolution.

Au centre de la revue une page double reproduit le Monument « L’Assaut », élevé à Dinant à la gloire des soldats français d’août 1914, page précédée d’une des nombreuses roses de celui qu’on appelait le « Raphaël des Fleurs », Pierre-Joseph Redouté, dont la ville de Saint-Hubert fête en 2009 le 250° anniversaire de la naissance. Enfin la revue reproduit la « Roche à Bayard », que Courbet réalisa lors de son passage à Dinant vers 1858.